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La violence extrême, le jeune Normand la rencontre d'abord à travers le génocide de la seconde guerre mondiale, dès sa première année d'études à Sciences-Po Grenoble et au sein du réseau « Mémorha » à Lyon. Mais c'est le Rwanda qui le happe à 23 ans. Il s'y rend au moment du quinzième anniversaire du génocide en 2009. Puis y vit trois ans, de 2009 à 2012.
Il accueille la parole blessée pour la première fois au Rwanda
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« Pour moi, tout est alors nouveau et concret, les lieux, les gens, se souvient-il. À cette époque, les relations diplomatiques avec la France sont déplorables et la recherche sur le génocide encore circonscrite à quelques auteurs qui n'ont pas encore passé le “relais” à de jeunes chercheurs ». Sur place, il rencontre l'historien Stéphane Audoin-Rouzeau qui deviendra son directeur de thèse.