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7 décembre 2024
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Documents montrant que la France a permis le génocide des Tutsi

Attention : les documents cochés dans la colonne G expriment l'idéologie des auteurs du génocide contre les Tutsi ou se montrent tolérants à son égard.
T G Date Auteur Résumé Source
D*13 octobre 1990Galinié, RenéL'attaché de défense français soutient les paysans organisés en groupes d'autodéfenseAmbassade de France, Kigali
D 24 octobre 1990Galinié, RenéL'attaché militaire français à Kigali informe Paris de la préparation du génocide des TutsiAmbassade de France, Kigali
D 20 juin 1991Quesnot, ChristianLe général Quesnot propose de retirer une compagnie du Rwanda. Mitterrand s'y opposePrésidence de la République (France)
D 23 février 1993Quesnot, Christian« Après […] le retrait de nos troupes, le Président Habyarimana ne devrait pas pouvoir rester à la tête de l'Etat »Présidence de la République (France)
D 3 mars 1993Denoix de Saint Marc, RenaudSauvé par l'armée française, Habyarimana est « désorienté et à bout de souffle ». Mitterrand décide de recourir aux Nations Unies et espère pouvoir changer ses soldats en Casques bleusPrésidence de la République (France)
D 2 avril 1993Denoix de Saint Marc, RenaudFrançois Léotard : « Le FPR avance avec des troupes en civil ». Une raison de plus pour que les militaires français assimilent les Tutsi aux combattants du FPRPrésidence de la République (France)
D 8 avril 1994Germanos, RaymondAffirmant que la garde présidentielle élimine les Tutsi de Kigali, l'ordre d'opération Amaryllis reconnaît de facto que le génocide est commencéEMA
D*11 avril 1994Boisbouvier, ChristopheL'ambassadeur Marlaud affirme sur Radio France internationale que le nouveau gouvernement est conforme aux accords de paix d'ArushaRFI
D*13 avril 1994Bentégeat, HenriAmiral Lanxade : « Maintenant ce sont les Tutsis qui massacreront les Hutus dans Kigali ». Juppé et Mitterrand d'accord pour retirer les Casques bleusPrésidence de la République (France)
D 6 mai 1994Artiges, GuyLe colonel Vincent, chef de la coopération technique militaire belge, incrimine les Hutu opposés aux accords d'Arusha, dont le colonel Nsabimana, pour l'attentat contre l'avion d'HabyarimanaAuditorat militaire belge
D*16 mai 1994Rwabalinda, EphremGénéral Huchon : « Il faut sans tarder fournir toutes les preuves prouvant la légitimité de la guerre que mène le Rwanda de façon à retourner l'opinion internationale en faveur du Rwanda »FAR
D*22 mai 1994Sindikubwabo, ThéodoreThéodore Sindikubwabo, président intérimaire, remercie François Mitterrand pour son soutien « jusqu'à ce jour »Présidence de la République (Rwanda)
D 24 mai 1994Quesnot, ChristianGénéral Quesnot : « L'arrivée au pouvoir d'une minorité analogue aux Khmers rouges est un gage d'instabilité régionale »Présidence de la République (France)
D 28 mai 1994Barril, PaulContrat d'assistance de Barril avec le Gouvernement intérimaire rwandais : Barril s'engage à fournir 20 hommes et des munitions pour un montant de 3.130.000 $ US
P June 1994Turnley, PeterSoldat français entraînant de nouvelles recrues pour l'armée rwandaise ou les milices durant l'opération TurquoiseCORBIS
D 15 juin 1994Bentégeat, HenriFrançois Mitterrand décide l'opération Turquoise et propose qu'elle aille jusque Kigali pour protéger certains sitesPrésidence de la République (France)
D 16 juin 1994Juppé, Alain« La France exige que les responsables de ces génocides soient jugés »Libération
D*22 juin 1994François Mitterrand : « Si ce pays devait passer sous la domination tutsie, ethnie très minoritaire, qui trouve sa base en Ouganda […] il est certain que le processus de démocratisation serait interrompu »Présidence de la République (France)
D 22 juin 1994Bentégeat, HenriFrançois Mitterrand : « Notre intervention ne semble désirée par personne, même par ceux que nous voulons sauver. Sans doute préfèrent-ils qu'ils n'y ait pas de témoins à leur victoire »Présidence de la République (France)
D 22 juin 1994Germanos, Raymond« Être prêt à contrôler progressivement l'étendue du pays hutu en direction de Kigali [et] inciter [les autorités locales rwandaises] à rétablir leur autorité »EMA
D*25 juin 1994Rosier, JacquesLe colonel Rosier rencontre deux ministres organisateurs du génocide. « Les hommes de paille sont tombés » COS
D 29 juin 1994Isnard, Jacques« Un Tutsi peut s'avérer un combattant du FPR en puissance »Le Monde
D 4 juillet 1994Les FAR et des milices ne seront pas désarmées dans la zone humanitaire sûre. « La question de la démilitarisation des FAR et des milices se situant à l'intérieur du périmètre protégé peut se poser. A ce stade, il est proposé de ne pas fixer cette mission à la force Turquoise »Quai d'Orsay
D 15 juillet 1994La quasi-totalité des personnalités politiques du gouvernement replié à Gisenyi est jugée responsable des massacres. Il n'existe pas de disposition prévoyant leur arrestation et leur jugementQuai d'Orsay
D 15 juillet 1994L'Élysée, en la personne d'Hubert Védrine, s'oppose à l'arrestation des ministres du Gouvernement intérimaire rwandais réfugiés dans la zone humanitairePrésidence de la République (France)
D 19 juillet 1994La France invite le représentant du Rwanda à quitter le Conseil de sécuritéQuai d'Orsay
D 1998« Les auteurs de l'attentat ont utilisé des SA 16 de fabrication soviétique (d'après les débris de missiles retrouvés sur les lieux de l'attentat) ». Pourquoi les militaires français, qui sont allés sur le lieu du crash et ont recueillis ces pièces à conviction, ne les ont jamais remis à la justice ?Min. Défense, Paris
D 22 avril 1998Quilès, PaulGeorges Martres : « Le Colonel Serubuga, chef d'état-major adjoint de l'armée rwandaise, s'était réjoui de l'attaque du FPR, qui servirait de justification aux massacres des Tutsis »MIP
D 13 mai 1998Quilès, PaulL'ambassadeur Jean-Michel Marlaud reconnaît avoir participé le 8 avril 1994 à une réunion dans les locaux de l'ambassade de France pour former le Gouvernement intérimaire rwandaisMIP
D 7 juillet 1998Des militaires assistants techniques français étaient sur les lieux du crash de l'avion présidentiel environ quinze minutes après l'attentatEMA
D 20 octobre 1998Lefort, Jean-ClaudeJean-Claude Lefort, vice-président de la Mission d'information parlementaire : « Le champ des suspects se réduit à ceux qui eurent accès à la zone du crash dans les heures qui ont suivi l'attentat »MIP