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VI TRANSMISSION DU RENSEIGNEMENT
Nous avons la chance d'avoir des cadres positionnés un peu partout, en particulier au Burundi, qui était notre futur théatre d'opérations. Il aurait été bon d'avoir peu après notre arrivée à BANGUI des renseignements sur zone qui auraient été très utiles pour préparer la mission: une coordination et un maillage plus étroits entre nos détachements paraissent indispensables et tout à fait compatibles avec les missions reçues sur place, puisque les moyens de transmission existants permettent de le faire. C'est en fait un état d'esprit, ou un "réflexe", que n'ont pas tous les chefs de détachement ou les cadres du régiment.
VII DIVERS
Il était préférable d'évacuer les ressortissants car le danger couru par eux était réel, mais rien ne justifiait la décision de fermeture de l'Ambassade de France, qui a été prise un peu hâtivement. Rien ne laissait en effet présager à ce moment-là une victoire du FPR, les FAR résistaient tout à fait correctement à la poussée des Inkotanis. Il aurait suffi de très peu de choses (quelques conseillers militaires français) pour que l'on assiste à un renversement de la situation. Juin 1992 et février 1993 auraient parfaitement pu être "rejoués" en avril 1994.
