Commentaire
General Opaleye, commander of the GOMN, asks for explanations on the presence of French military advisers near the line of combat towards Byumba.
Citation
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CEPTION JOUR/HEURE: 5 Dec 1772 / 10:18:53
journal : 2139 Urgence : URGENT . Service : opom
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Ueclassifié par décisiun
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E + RENCONTRE AVEC. LE GENERL, DPALEYE: £ MMAND:
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g.- 0. HN (AURAIT A “REGLER LA QUESTION DE LA PRESENCE DES: TRO
ÆETRANS ERES AU RWANDA, ET NOTAMMENT A CONNAITRE LE STATUT DES -
DETACHEMENTS FRANCAIS. JE LUI AI REPONDU QUE CES DETACHEMENTS.
pme D’'UNE FART DES CONSEILLERS MILITAIRES REGIS PAS L AGCORD -
DE COOPE N MILITAIRE FRANCO-RWANDAIS, D'AUTRE PART UNE- COMPAGNIE - ;
“ ENVOYEE 5 CREANDA. (DEPUXS LE ODÉTOBRE 1990" SUR UNE DEMANDE: FCRITE cd
“ GOUVERNEMENT RYANDAIS POUR ASSURER LA SECURITE DES FRANCAIS. CETTE né
“MISSION AVAIT ETE DE FACTO- ETENDUE ‘A TOUS LES EXPATRIES. LE GENERAL
DPALEVE M'A ALÛRS DEMANDE SI JE POUVAIS LUI REMETTRE UN EXEMPLAIRE DE =
L'ACCORD DE COOPERATION FRANCO- RWANDAIS, CE QUE JE LUI AI +=
“ COURTOISEMENT REFUSÉ EN. LUI EXPOSANT QU'IL. APPARTENAIT AUX. AUTORITES*
“ RWANDAISES DE REPONDRE A CETTE REQUETE, DANS LA MESURE OU ELLES à
JUGERAIENT CONVENABLE DE LE FAIRE POUR SE ES TIIES AUX ENGAGEMENTS E,
- QU'ELLES AVAIENT PRIS: MON INTERLOCUTEUR N° PRESENTE AUS UNE" ere
“ODJECTION A°CE POINT -DE VUE. ’
2) LE GENFRAL' OPALEYE M'A ENSUTTE TNFORME DE CE QUE- LA:
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COMBATS €IL'S’AGIT ESSENTIELEMENT DES ELEMENTS DU DETACHEMENT ou
/ GENIE QUI ONT ETE ARERCUS PAR LE G.O.M.N. DANS LE-SECTEUR pe BYUMBA)
UIETE LE F.FP.R.ÆT CONDUIT CELUI-CI A CROIRE QUE LES TROUPES. si)
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IDAISES SE PREPARENT À REPR E c EN RESULTE, SELON
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ENERAL, UN REGAIN DE TENSION DANS CETTE ZONE. J'AI FR ;
ERLOCUTEUR QUE LA PRÉSENCE, DE CES COOPERANTS AFFECTES G RES TARDES !
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rvE M'A ALORS DEMANDE SI JE POUVAIS LUI REMETTRE UN EXEMPLAIRE: DE
FCORD DE COOPERATION FRANCO-RVANDAIS, CE QUE JE LUI AI LS
PTOTSEMENT REFUSE EN LUI EXPOSANT QU'IL APPARTENAIT AUX AUTORI TES
PADAIZES DE REPONDRE Æ CETTE REQUETE, DANS LA MESURE OÙ ELLES
lGERATENT CONVENABLE DE LE FAIRE POUR SE CONFORMER AUX ENGAGEMENTS
CLELLES AVAIENT PRIS. MON INTERLOCUTEUR N’A PRESENTE AUCUNE
SHJECTION À CE FOINT DE VUE.
2) LE GENERAL OPALEVE M'A ENSUITE INFORME DE CE QUE LA prEsENCE DE CONSEILLERS MILITAIRES FRANCAIS PRÈs DE LA LIGNE DES
COMBATS (IL S’AGIT ESSENTIELEMENT DES ELEMENTS DU DETACHEMENT DU
SENIE QUI ONT ETE APERCUS PAR LE G.D.M.N. DANS LE SECTEUR DE BYUMBA)
INQUIETE LE F.P.R,. ET CONDUIT CELUI-CI A CROIRE QUE LES TROUPES
RWANDAISES SE PREPARENT À REPRENDRE LE COMBAT. IL EN RESULTE, SELON
LE GENERAL, UN REGAIN DE TENSION DANS CETTE ZONE. J'AI PRECISE À MON
INTERLOCUTEUR QUE LA PRESENCE DE CES COOPERANTS AFFECTES À DES TACHES
DE FORMATION NE TRADUISAIT DE LA PART DE LA FRANCE, AUCUNE INTENTION
D'ENCOURAGER L'ARMÉE RWANDAISE À ATTAQUER, BIEN AU CONTRAIRE. EN TOUT
Déclassifié par décision
du ministre de la Défense
N° 000574 du 09 FEV 2021
ETAT DE CAUSE, LEUR MAINTIEN DEPENDAIT DES DESIDERATA DE L'ETAT-MAIOR
RWANDAIS QUI DEFINISSAIT, EN ACCORD AVEC NOTRE ATTACHE DE DEFENSE,
L'ETENDUE, LA LOCALISATION ET LES MODALITES DE LEUR MISSION.
5) LE GENERAL OPALEYE M'A DEMANDE ENFIN SI LA FRANCE
POURRAIT LUI FOURNIR 18 EQUIPEMENTS COMPLETS POUR DES MEMBRES
AUXILIAIRES DU G.0.M.N. (CHAUFFEURS, PLANTONS, ETC...) QUI N'ONT PAS
CTE SERVIS DANS LE CADRE DE LA DOTATION DE 5@ UNIFORMES QUE NOUS
AVONS FOURNIE. CES EQUIPEMENTS INCLUATENTPARKAS, CASQUES ELANCS,
SERETS BLANCS, GILETS PAR-FBALLES, ETC... J'AI REFONDU AU GENERAL
OPALEYE QUE JE TRANSMETTRAI SA REQUETE MAIS QUE JE CRAIGNAIS QUE LA
FRANCE N'ENVISAGE PAS POUR LE MOMENT DE FOURNIR AU 6.0.M,N, D'AUTRE
AIDE QUE CELLE QU'ELLE AVAIT DEJA CONSENTIE./ .
ET
h9332
ANNNN
ATTRIEUTION par supcoa le 95/12/92 a 19:38
au seryice : Spom
au service : drmcoa
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au service : tcermz
au service : 2mare
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