Citation
RESUME : DEUX RESPONSABLES DE LA COMMISSION VIENNENT
D'EFFECTUER UN SEJOUR À KIGALI, AU COURS DUQUEL ILS ONT INSISTE SUR
LA NECESSITE D'UNE MISE EN PLACE RAPIDE DES INSTITUTIONS ET EXAMINE
LES INFLEXIONS EVENTUELLES DE L'AIDE COMMUNAUTAIRE AU RWANDA.
M. PILEGAARD,CHEF DE L'UNITE AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE À LA
COMMISSION, ACCOMPAGNE D'UN COLLABORATEUR, A EFFECTUE UN SEJOUR À
KIGALI DU 28 JANVIER AU 1ER FEVRIER.
AU COURS DE CETTE VISITE, IL S’EST ENTRETENU AVEC LES FUTURS
INTERLOCUTEURS DE LA COMMISSION AU SEIN DU GOUVERNEMENT ELARGI QUI
DEVRAIT SE METTRE EN PLACE : PREMIER MINISTRE, VICE-PREMIER MINISTRE
(FPR) CHARGE DE LA REHABILITATION ET DE L'INTEGRATION SOCIALE,
MINISTRES DU PLAN (ORDONNATEUR NATIONAL. LE FUTUR TITULAIRE EST
ACTUELLEMENT, CHARGE DES TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS), DES FINANCES
ETC.
A TOUS SES INTERLOCUTEURS,: M. PILEGAARD A INDIQUE QUE LA MISE
EN PLACE DES INSTITUTIONS DE TRANSITION EST UN PREALABLE À
L'ENGAGEMENT DE L'UNION EUROPEENNE ET RAPPELE LES ORIENTATIONS DU
CONSEIL DEVELOPPEMENT EN CE QUI CONCERNE LES DROITS DE L'HOMME, LE
PROCESSUS DE DEMOCRATISATION ET LA CONSTRUCTION D'UN ETAT DE DROIT.
LE RESPONSABLE DE LA COMMISSION A PAR AILLEURS EXPOSE LES
PROCEDURES DE LA CONVENTION DE LOME. LE PROGRAMME INDICATIF NATIONAL
DE LOME IV N'EST ACTUELLEMENT ENGAGE QU'À HAUTEUR DE 20 % ET POURRA
DONC ETRE REVISE POUR TENIR COMPTE DES NOUVELLES PRIORITES (RETOUR
DES DEPLACES DE GUERRE, INSERTION DES REFUGIES, REHABILITATION). LE
CAS ECHEANT, CERTAINS PROJETS POURRONT ETRE REPORTES SUR LE PROCHAIN
FED AFIN DE REPONDRE EN PRIORITE AUX BESOINS IMMEDIATS. LA
COMMISSION ENTEND EN TOUT ETAT DE CAUSE UTILISER D'ABORD LES FONDS
DEJA DISPONIBLES AVANT DE PARLER DE MOYENS ADDITIONNELS, QUI NE LUI
SEMBLENT GUERE UTILES POUR L'INSTANT COMPTE TENU DE LA FAIBLESSE DES
CAPACITES D’ABSORPTION.
EN REVANCHE, M. PILEGAARD SE DIT CONSCIENT DE LA NECESSITE DE
MOBILISER DES FINANCEMENTS AUSSITOT APRES LA MISE EN PLACE DES
INSTITUTIONS ET PRET A UTILISER À CETTE FIN LES FONDS DISPONIBLES
(NOTAMMENT STABEX) .
EN CONCLUSION, JE NOTE QUE M. PILEGAARD, QUI À ETE FRAPPE PAR
LA DIMENSION REGIONALE DES PROBLEMES QUE CONNAIT LE RWANDA, A EVOQUE
LA POSSIBILITE QUE LE GROUPE DE TRAVAIL AFRIQUE PUISSE EVOQUER
LE SUJET, VOIRE PREPARER UNE DECLARATION, DE CE POINT DE VUE.
MARLAUD
