Citation
Joëlle Alazard
Présidente de l’Association des
professeurs d’histoire-géographie
Chers collègues,
Il est bien difficile de conclure une journée à laquelle il m’a été impossible d’assister…
Mais bien que retenue loin de vous en ce jour, je voudrais remercier chaleureusement, au nom de l’Association des Professeurs d’histoire-géographie, Vincent Duclert, ainsi toutes les intervenantes et tous les intervenants pour l’organisation de cet événement international particulièrement précieux pour nous tous.
Le génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda constitue désormais un moment fort dans nos programmes et nous savons, grâce aux nombreux échanges avec les collègues, qu’il constitue un thème de recherche dont les enseignants ont su très vite s’emparer. Grâce aux travaux historiques parus en français, à la multiplication des ressources disponibles mais aussi grâce à la littérature, qui fournit souvent une porte d’entrée sensible, le génocide des Tutsi prend toute sa place dans la formation de nos élèves.
Conscients de la persistance d’une parole négationniste qui nous oblige en tant que pédagogues à une vigilance toujours accrue, nous avons à cœur de profiter de toutes les opportunités qui nous sont offertes pour en savoir toujours davantage. Toutes les manifestations qui concernent le génocide et son souvenir, qu’il s’agisse de conférences, de rencontres, de journées d’études… fournissent autant d’occasions de nous emparer d’un sujet en constant approfondissement grâce à vos recherches.
Ainsi nous réjouissons-nous de la présence de nombreux chercheurs du Rwanda à Paris, de la qualité et de la diversité des intervenants, du partage rendu possible par ces journées.
Qu’il s’agisse de la question des Eglises, des témoins ou des lieux de mémoire, il ne fait nul doute que ces jours de rencontre viendront encore renforcer les connaissances des professeurs, pour une transmission plus juste de l’histoire auprès des jeunes générations.
