Fiche du document numéro 35016

Num
35016
Date
Lundi 7 avril 2025
Amj
Taille
1049648
Titre
Commémoration de Kwibuka 31 - Discours du Dr. Jean Damascène Bizimana, Ministre de l’Unité nationale et de l’Engagement civique
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Commentaire
Belgium, Germany, and the United Kingdom were unable to agree on Rwanda's borders in 1916 because they were at war. It was the Brussels Agreement of May 14, 1910, that severed several Kinyarwanda-speaking regions from Rwanda, then OstAfrika, including Bufimbira (Uganda) to Great Britain, and Bwishya, Gishali, and Idjwi Island (Congo) in Lake Kivu to Belgium.
Type
Discours
Langue
FR
Citation
DISCOURS DU Dr. JEAN DAMASCÈNE BIZIMANA, MINISTRE DE
L’UNITÉ NATIONALE ET DE L’ENGAGEMENT CIVIQUE
Commémoration de KWIBUKA 31
Kigali, 7 avril 2025

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Votre Excellence, Monsieur le Président de la République,
Merci pour cette opportunité qui m’est offerte pour présenter cette communication sur
quelques éléments historiques du Génocide perpétré contre les Tutsi. Ce génocide a ses
origines dans le colonialisme qui a instauré les divisions ethniques ayant conduit à sa
préparation et à son exécution, sous le regard inactif de la communauté internationale. En
peu de mots, une brève rétrospective historique démontre que de nos jours, aucun pays au
monde n’a consacré 109 années à la destruction d’un autre comme la Belgique l’a fait et le
fait encore contre le Rwanda.
Tout commence en 1916, lorsque la Belgique, l’Allemagne et le Royaume-Uni s’entendent
pour redéfinir les frontières du Rwanda, lesquelles avaient été étendues sous les règnes
du roi Ruganzu II Ndoli (1600–1623) et du roi Kigeli II Nyamuheshera (1648-1692), englobant
alors des territoires comme Masisi, Rutshuru et d'autres. S’ensuivent des lois répressives,
notamment le décret du 21 mars 1917 instituant les châtiments corporels, celui du 26 juillet 1925
retirant au Rwanda sa souveraineté, ainsi que la loi du 11 janvier 1926 stipulant que le pays
serait désormais régi par le droit du Congo belge. Ces textes législatifs ont institutionnalisé
l’injustice et semé la division parmi les Rwandais.
En 1924, la Belgique signe des accords de tutelle avec la Société des Nations, puis en 1946
avec l’Organisation des Nations Unies), s’engageant à conduire le Rwanda :
a. Au progrès politique, économique et social des populations ainsi que le développement
de leur instruction ;
b. Favoriser leur évolution progressive vers la capacité à s’administrer eux-mêmes ou
l’indépendance ;
c. Encourager le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous,
sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion.
Ces engagements ne furent jamais respectés par l’Organe de tutelle. Au contraire, la
Belgique introduit une stratification ethnique parmi les Rwandais, calquée sur le clivage
existant entre Flamands et Wallons. Entre 1926 et 1932, elle initie une réforme des institutions
de coutume orchestrée par deux Belges, le Gouverneur Charles Voisin et le Résident
Georges Mortehan. Le roi Musinga, qui s’y oppose, est destitué et exilé de force au Congo
le 12 novembre 1931 et y meurt. Il est remplacé quatre jours plus tard par son fils Mutara
III Rudahigwa, qui adopte la stratégie de ne pas affronter l’autorité coloniale. Ce dernier
est baptisé en 1943 et consacre le Rwanda au Christ-Roi en 1946. Le pape Pie XII lui remet
une médaille de reconnaissance, qu’il reçoit le 20 avril 1947. En contrepartie, les autorités
coloniales accordent à Rudahigwa plus de liberté, ce qui lui permet de remédier aux
injustices et de plaider pour l’indépendance, ce qui lui vaut l’inimitié des colonisateurs. Le
Gouverneur Jungers et le Frère Secundien, directeur du Groupe scolaire de Butare, décident
alors de l’éliminer, il est empoisonné et meurt le 25 juillet 1959.
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Aucun autre pays africain n’a vu deux de ses monarques supprimés par les puissances
coloniales.
La Belgique créera par la suite le parti PARMEHUTU, fondé sur une idéologie ethnique. Ce
parti publiera successivement quatre manifestes (le 9 octobre 1959, le 27 août 1961, le 21 juin
1964 et le 7 juin 1969) proclamant que le Rwanda appartenait exclusivement aux Hutu, et
l’élimination des Tutsi fut adoptée comme une ligne politique d’État. Le 3 novembre 1959, le
colonel Logiest, assisté du Major Marlière, est envoyé au Rwanda pour abolir la monarchie,
accompagné de troupes belges et congolaises pour l’assister.
Le 12 novembre 1959, Logiest ordonne la déportation forcée des Tutsi vers des zones
spécifiques, en particulier le Bugesera. À la fin de l’année 1961, 13 890 Tutsi y avaient été
déplacées et vivaient dans des conditions inhumaines. Malgré leurs nombreuses requêtes
pour retourner dans leurs foyers, la Belgique refuse. Certains Tutsi tentent de se réinstaller
discrètement dans d’autres régions, mais sont aussitôt chassés par la colonisation. Par
exemple, le 1er août 1960, l’Administrateur de Nyanza, Emmanuel De Jamblinne, écrit : « Il y a
des personnes expulsées de Gitarama qui tentent de s’installer dans le Mayaga. Expulsezles immédiatement. Elles ne peuvent rester ni au Mayaga ni ailleurs dans le Territoire de
Nyanza. Elles doivent se rendre au Bugesera. Faites exécuter cet ordre immédiatement.
Leurs bovins doivent aussi être expulsés.»
Le 17 novembre 1959, sur recommandation de Monseigneur Perraudin, Logiest convoque
les administrateurs et leur ordonne de licencier tous les employés Tutsi et de les remplacer
aussitôt par des Hutu. Il officialise cette directive dans une circulaire datée du 23 décembre
1959, la présentant comme « une faveur accordée aux Hutu pour qu’ils soient gouvernés
par les leurs ». Quant au parti UNAR qui prônait l’indépendance, il fut injustement présenté
comme un mouvement exclusivement tutsi, communiste et anti-catholique, bien qu’il fût
inclusif. Son président, François Rukeba, et son secrétaire général, Michel Rwagasana, en
sont les preuves éloquentes.
Le 23 juin 1961, la Belgique adopta une loi d’amnistie controversée, libérant 2 000 tueurs
impliqués dans les massacres perpétrés entre 1959 et 1961. Cette loi stipulait que les
bénéficiaires de l’amnistie comprenaient ceux qui :


avaient tué ou brûlé vives des personnes dans leurs habitations ;



avaient à petit feu torturé ou grièvement blessé autrui ;



avaient organisé ou ordonné des pillages et des assassinats.

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La discrimination ethnique se poursuivit dans la formation de l’Armée Nationale confiée au
Colonel Vanderstraeten avec l’approbation de Logiest, le 29 septembre 1960. Le recrutement
fut exclusivement mono-ethnique. Une note de réunion datée de septembre 1960 rédigée
par le Colonel Vanderstraeten, alors chargé de la formation de cette armée par Logiest,
montre qu’il était interdit d’y inclure les Tutsi : « Cette armée sera hutu, exclusivement. Nous
ne voulons pas, sous prétexte d’être justes ou démocrates, y introduire un seul Tutsi. Les
Tutsi qui se présenteront, nous leur dirons qu’ils sont tous inaptes d’office. Ce n’est peutêtre pas juste, mais nous ne voulons pas sous prétexte de ménager la chèvre et le chou,
d’être démocrates, introduire chez nous des gens qui nous saboteront. »
Les services de renseignement belges exprimèrent leurs inquiétudes dans un rapport daté
du 30 avril 1961 : « Au Rwanda, la sélection de l’armée nationale est faite suivant des critères
hutu. Lors des interventions, les sentiments hutu, chez ces soldats à peine dégrossis,
prennent le pas sur leurs obligations de soldat ou de gendarme, et il n’est guère indiqué de
les faire intervenir lorsque les incidents sont d’ordre politique. »
Le Général De Cumont, président du Comité des chefs d’état-major de l’Armée belge dans
une missive, datée du 27 novembre 1961, prévient le ministre belge de la Défense du risque
de dérapage génocidaire de cette armée : « Se borner à garder la frontière et confier la
totalité des missions de rétablissement de l’ordre à l’armée territoriale, c’est risquer en cas
d’excès d’être taxé de complicité dans les massacres que l’ONU appellera immédiatement
génocide ».
En mars 1962, l’armée rwandaise lança une vague de massacres dans la région de Byumba,
tuant plus de 2 000 Tutsi, dont l’infirmier Claver Ndejuru, assassiné à Ngarama. Ces
massacres furent décrits dans plusieurs médias internationaux. En décembre 1963, sous le
commandement d’officiers belges Dubois, Florquin, Turpin et Frans, l’armée rwandaise mena
des tueries massives des Tutsi dans tout le pays, causant la mort de plus de 35 000 Tutsi.
Diplomates, missionnaires, journalistes et chercheurs étrangers qualifièrent unanimement
ces atrocités de génocide.
Un télégramme de l’ambassadeur de Belgique en date du 24 décembre 1963 indiquait : «
De nombreuses personnes sont détenues illégalement. Je constate que la situation évolue
vers un massacre de masse des Tutsi. » L’ambassadeur de France, Marc Barbey, rapporta le
4 janvier 1964:« Dans la région de Gikongoro, les Hutu se sont livrés à des violences contre les
Tutsi, les massacrant sans distinction. Au 25 décembre 1963, le nombre de victimes s’élevait
déjà à 15 000.»
Le 31 décembre 1963, ce même ambassadeur Barbey informa que des ministres avaient été
dépêchés dans les préfectures pour superviser les massacres : « Le gouvernement a initié les
opérations de tuerie. Elles commencèrent par une campagne de mobilisation au sein des
structures administratives : les préfets, parfois accompagnés d’un ministre, réunissaient les
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bourgmestres pour leur donner l’ordre d’éliminer l’ennemi”. » Ces crimes, perpétrés durant la
période de Noël 1963, sont restés dans la mémoire collective des survivants sous le nom de
« Noël de sang ».
Alarmée, la Belgique publia une déclaration le 7 février 1964 : « Au vu des accusations portées
contre le gouvernement rwandais, il est temps, par l’intermédiaire de notre ambassade, de
donner des instructions aux ressortissants belges présents au Rwanda sur la manière de
réagir face à l’extermination des Tutsi. Ces massacres attirent l’attention de la communauté
internationale. La Belgique doit éviter d’être accusée de complicité dans ce génocide. »
Le 1er juillet 1962, la Belgique accorda au Rwanda une indépendance nominale, suivie
rapidement de l’adoption, le 24 novembre 1962, d’une Constitution instaurant un régime
exclusivement ethniste hutu. Cette constitution donna lieu à des lois discriminatoires
excluant les Tutsi de l’éducation et de l’emploi. Le 17 janvier 1967, le ministre des Affaires
étrangères, Lazare Mpakaniye, adressa une circulaire aux ambassades et organisations
internationales interdisant l’embauche des Tutsi dans leurs institutions respectives.
À son arrivée au pouvoir, le président Habyarimana fit adopter une nouvelle Constitution le
20 décembre 1978, rédigée par le Belge Filip Reyntjens, qui renforça la politique d’exclusion
des Tutsi. En octobre 1982, l’Ouganda expulsa les réfugiés rwandais, lesquels furent ensuite
refusés par leur pays d’origine. Ces injustices, ici brièvement évoquées, aboutirent à la
création du Front Patriotique Rwandais (FPR) et au déclenchement de la guerre de libération
nationale.
La Belgique, la France et le Zaïre (République Démocratique du Congo) envoyèrent des
troupes pour combattre le FPR. Les 1er et 4 octobre 1990, Habyarimana déclara à la presse
: « Plutôt que de céder un seul centimètre de notre terre, nous combattrons jusqu’au dernier
homme. Les Tutsi cherchent à restaurer leur domination passée sur cette région. Nous
n’avons aucun endroit où les mettre. Qu’ils cessent d’invoquer leur statut de réfugiés. Ils
doivent prendre la nationalité des pays où ils se trouvent, en Ouganda ou au Zaïre. S’ils
doivent venir au Rwanda, ce ne peut être que pour une visite familiale temporaire. »
Le régime Habyarimana diabolisa le FPR, le qualifiant de « verseurs de sang » et « d’ennemis
de la nation ». Certains responsables belges et français refusèrent même de reconnaître les
combattants du FPR comme Rwandais. Le 3 février 1991, l’Amiral Lanxade, chef d’état-major
des armées françaises, écrivit au président Mitterrand que le FPR était composé de « Tutsi
ougandais ». Le 22 avril 1991, il les qualifia de « rebelles ougando-tutsi ».
La France apporta un soutien militaire à Habyarimana, tandis que la Belgique lui assurait
un appui politique. Le Parti politique belge Internationale Démocrate Chrétienne (IDC) offrit
un soutien actif au MRND, y compris dans ses entreprises criminelles. Les 17 et 18 janvier
1991, l’IDC accueillit une délégation du MRND conduite par le directeur de cabinet de
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Habyarimana, Enock Ruhigira. Elle fut reçue par le Premier ministre Wilfried Martens. Alain De
Brouwer, responsable politique de l’IDC, leur adressa une lettre de félicitations le 28 janvier
1991, et écrivit au ministre belge des Affaires étrangères, Marc Eyskens, l’invitant à coopérer
dans la lutte contre le FPR. Le MRND désigna alors deux coordinateurs pour cette stratégie
: Sperancie Karwera Mutwe et Ferdinand Nahimana, figure centrale de la planification du
génocide et directeur de la RTLM.
Le 12 mars 1993, André Louis, Secrétaire Général de l’Internationale Démocrate Chrétienne,
exprima publiquement son soutien au discours de Léon Mugesera incitant au meurtre des
Tutsi. Le 21 janvier 1993, André Louis s’est rendu en France pour rencontrer les dirigeants
du Parti Socialiste de François Mitterrand. Ensemble, ils se sont accordés sur le soutien au
MRND, bien qu’ils aient eu une pleine connaissance du génocide que préparait le régime
Habyarimana.
Entre le 19 janvier et le 11 mars 1994, le lieutenant Nees, chef du renseignement militaire belge
au sein de la Mission des Nations Unies pour l’Assistance au Rwanda (MINUAR), rédigea
29 rapports alertant sur l’imminence du génocide. Pourtant, le 2 février 1994, la Belgique
expulsa la reine Rosalie Gicanda, alors en soins médicaux dans la ville belge de Nivelles.
De retour au Rwanda, elle fut assassinée le 20 avril 1994. Malgré toutes ces informations, les
casques bleus belges de la MINUAR abandonnèrent les réfugiés tutsi regroupés à l’École
technique officielle (ETO) de Kicukiro le 11 avril 1994.
En juillet 1994, certains parlementaires belges se rendirent à Goma et Bukavu pour rencontrer
les architectes du génocide. Ils les conseillèrent de former un gouvernement et un parti
politique, une initiative documentée dans le document « Principes pour un retour rapide
des réfugiés rwandais », daté du 24 octobre 1994. C’est dans ce contexte qu’est né les
FDLR, groupe qui continue à commettre des crimes à caractère génocidaire dans la région,
en collusion avec le gouvernement et l’armée congolaise (FARDC).
Depuis 2000, les Nations Unies ont adopté plus de 40 résolutions exigeant le démantèlement
du FDLR. La MONUSCO s’est vue confier ce mandat, sans jamais l’accomplir, tout comme
la MINUAR échoua, entre 1993 et 1994, à prévenir le génocide des Tutsi au Rwanda. L’Union
Européenne a également adopté des résolutions allant dans ce sens, notamment les
10 janvier 2008 et 8 décembre 2010. L’Union Africaine a émis des résolutions similaires,
notamment lors du Sommet des chefs d’État à Libreville, le 10 janvier 2005. Il est donc
inadmissible que certains pays, manipulés par la désinformation belge, se précipitent pour
condamner le Rwanda, tout en fermant les yeux sur la complicité évidente et manifeste
entre la République Démocratique du Congo et le groupe génocidaire et terroriste des
FDLR.

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Ils invoquent le droit international, mais toujours sous un prisme exclusivement congolais,
ignorant les violations répétées de la souveraineté rwandaise et le sort des réfugiés tutsi
congolais, expulsés de chez eux par les FDLR et en exil depuis 31 ans. Ces réfugiés sont réduits
au statut de simples « marionnettes ». Cette logique reflète celle du régime Habyarimana
qui, entre 1990 et 1994, qualifiait les combattants du FPR de « traîtres ougandais ». Elle se
retrouve aussi dans la déclaration de François Mitterrand en juillet 1994 : « Dans ces payslà, un génocide, ce n’est pas très important. »
Depuis juillet 1994, la Belgique demeure le seul pays européen où la négation du génocide
commis contre les Tutsi est pratiquée en toute impunité. Or, personne n’oserait nier la Shoah
sans en subir les conséquences. Les deux génocides bénéficient pourtant du même statut
juridique. Aujourd’hui, les rapports qui servent à calomnier le Rwanda au niveau international
sont rédigés par de prétendus « experts » belges, qui prétendent connaître le Rwanda alors
que ce sont ces mêmes individus qui ont participé activement à sa destruction, notamment
en rédigeant les Constitutions de 1962 et 1978 ainsi que les lois ethniques de l’époque. L’un
d’eux, Filip Reyntjens, affirme fièrement sur les réseaux sociaux que le Rwanda doit être puni
pour son « arrogance ». D’autres pays, tel le Royaume-Uni, refusent d’extrader ou de juger
les auteurs du génocide se trouvant sur son territoire.
Votre Excellence,
Les forces de destruction qui se sont acharnées contre le Rwanda depuis 31 ans sont
nombreuses. Mais elles ne nous ont pas vaincus, grâce à la gouvernance incarnée par son
Excellence le Président de la République qui nous a unis. Seuls ceux qui l’ont vécu peuvent
en parler avec justesse (IJORO RIBARA UWARIRAYE). Nous savons, Excellence, quel abîme,
vous avez sorti le Rwanda, ce pays abandonné par la communauté internationale en 1994.
Nous sommes les témoins du chemin parcouru sous votre direction. Le lien qui nous unit
est sacré. Nous ne tolérerons ni ceux qui veulent briser notre unité, ni ceux qui prônent des
idéologies susceptibles de nous ramener dans les ténèbres du passé. Notre droit de vivre et
de déterminer ce qui est juste pour nous est inaliénable. Ceux qui s’emploient à le bafouer
doivent en prendre conscience et nous laisser en paix.
Je vous remercie, Votre Excellence.

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