Sur titre
Journal de 7 heures 30 [2:15]
Titre
Des accrochages se sont produits hier [27 juin] entre éléments du FPR et partisans du gouvernement provisoire. 1 500 hommes du FPR se seraient infiltrés par les vallées jusqu'à une dizaine de kilomètres de Kibuye
Sous titre
Par ailleurs, le capitaine Paul Barril aurait entre ses mains la boîte noire de l'avion présidentiel abattu le 6 avril dernier.
Résumé
- Slightly more than half of Operation Turquoise's troops are hard at work in Rwanda. The French soldiers will have to venture into a dangerous sector later.
- French soldiers yesterday carried out their first deep patrols in Rwanda. They arrived within 20 kilometers of the Rwandan Patriotic Front lines. This morning, new mission: to rescue nuns.
- About thirty nuns feel threatened. Three days ago [so June 25], the French had sent them a first detachment by helicopter to reassure them. This time, they should therefore evacuate them to Goma in Zaire.
- It must be said that in the meantime clashes occurred yesterday [June 27] between elements of the RPF and supporters of the provisional government, clashes close enough to Kibuye for the French to hear them. And above all clashes which confirm the intention of the RPF to cut what remains of the government zone into two parts. According to information collected by the soldiers, 1,500 RPF men thus infiltrated through the valleys up to ten kilometers from Kibuye. Information that remains to be confirmed and that greatly surprised Colonel Rosier.
- Controversy over the attack which cost the life of the former Rwandan President as well as the former President of Burundi, on April 6th. Captain Paul Barril, former head of the GIGN, would have in his hands the black box of the downed presidential plane. Information reported by the newspaper Le Monde, yesterday. But the Dassault company which maintained the aircraft claims that no conversation recorder had been installed on board.
- French soldiers will not take part in internal fighting in Rwanda. Edouard Balladur recalled it last night [June 27] on France 2.
Citation
[William Leymergie :] Laurence Piquet commence par les titres. Bonjour.
[Laurence Piquet :] Bonjour William, bonjour à tous. Un peu plus de la moitié des effectifs de l'opération Turquoise est à pied d'œuvre au Rwanda. Les soldats français devront s'aventurer dans un secteur dangereux tout à l'heure.
[…]
[William Leymergie :] Alors la situation au Rwanda après l'intervention humanitaire française.
[Laurence Piquet :] Oui les soldats français ont effectué hier leurs premières patrouilles en profondeur dans ce pays. Ils sont arrivés à moins de 20 kilomètres des lignes du Front patriotique rwandais. Ce matin, nouvelle mission : il s'agit de secourir des religieuses. Précisions de notre envoyé spécial au Rwanda, Benoît Duquesne.
[Par téléphone, Benoît Duquesne :] Une trentaine de religieuses s'y sentent menacées. Il y a trois jours [donc le 25 juin], les Français leur avaient envoyé un premier détachement par hélicoptère pour les rassurer. Cette fois, ils devraient donc les évacuer sur Goma au Zaïre [diffusion d'images d'un précédent reportage sur un autre couvent].
Il faut dire qu'entre temps des accrochages se sont produits hier [27 juin] entre éléments du FPR et partisans du gouvernement provisoire [on voit des militaires français charger des obus dans la tourelle d'un AML], accrochages suffisamment proches de Kibuye pour que les Français les entendent. Et surtout des accrochages qui confirment l'intention du FPR de couper ce qui reste de la zone gouvernementale en deux parties [diffusion d'images d'archives de camions et de blindés frappés d'une croix rouge]. D'après les informations recueillies par les militaires, 1 500 hommes du FPR se seraient ainsi infiltrés par les vallées jusqu'à une dizaine de kilomètres de Kibuye. Des informations qui restent à confirmer et qui ont beaucoup surpris, ici, le colonel Rosier [diffusion d'une carte du Rwanda montrant trois grosses flèches rouges partir en direction des villes de Goma, Kibuye et Cyangugu en direction de Kigali].
[Laurence Piquet :] Polémique sur l'attentat qui a coûté la vie à l'ancien Président rwandais ainsi qu'à l'ancien Président du Burundi, le 6 avril dernier. Le capitaine Paul Barril, ancien responsable du GIGN, aurait entre ses mains la boîte noire de l'avion présidentiel abattu. Information rapportée par le journal Le Monde, hier [diffusion d'images d'archives de l'épave de l'avion ; une incrustation "6 avril 1994" s'affiche à l'écran mais on voit un Casque bleu examiner les débris de l'avion]. Mais la société Dassault qui assurait la maintenance de l'appareil affirme qu'aucun enregistreur de conversations n'avait été installé à bord.
Les soldats français ne particri…,participeront pas aux combats intérieurs du Rwanda. Edouard Balladur l'a rappelé hier soir [27 juin] sur France 2.
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fgtquery v.1.9, 9 février 2024