Ce rapport soutient la présence des éléments de FARDC aux côtés des FDLR pendant les opérations. Certains membres de l’armée gouvernementales ont fourni également des armes et des munitions à plusieurs reprises aux forces génocidaires et à d’autres groupes armés.
Meme si les FDLR disposent d’un nombre de plus en plus croissant de Congolais, ce groupe armé est principalement formé des anciens politiciens et membres des ex Forces Armées du Rwanda (FAR).
De ce fait, ils constituent une menace pour le Rwanda et les Tutsi congolais. Ce sont eux surtout qui sont à la base de l’insécurité au Nord Kivu et dans la région.
La conseillère spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la prévention du génocide, Alice Wairimu Nderitu, a noté que la présence des FDLR et leur idéologie génocidaire sont au cœur des crimes d’atrocité perpétrés contre les communautés Tutsi congolaises. Et selon cette dame, elles portent tous les signes avant-coureurs du génocide.
Dans sa déclaration du 30 novembre 2022, Alice Wairimu Nderitu trouve l’origine de la crise actuelle en 1994 lorsque les forces génocidaires après leur défaite se sont réfugiés dans l’ex Zaire, actuel RDC.
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Dans l’Est de la RDC, la violence actuelle découle principalement de la crise des réfugiés qui s’est produite lorsque de nombreux individus impliqués dans le génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda ont fui vers l’Est de la RDC, et formant des groupes armés tels que les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui sont toujours actives dans l’Est de la RDC » souligne-t-elle.
Selon la MONUSCO, l’objectif secret des FDLR semble être de renverser le gouvernement rwandais. Et ce que les forces onusiennes ne disent pas, c’est d’achever le génocide contre les Tutsi après la prise du pouvoir.
Le Rwanda a toujours accusé la RDC de travailler avec ce groupe génocidaire, FDLR. Il n’a cessé de montrer le danger de cette collaboration. La Communauté internationale n’y accorde pas beaucoup d’importance. Elle ne se préoccupe pas vraiment de la sécurité du Rwanda.