Sur titre
Journal de 23 heures
Titre
Bilan toujours plus terrible au Rwanda : 500 000 personnes auraient trouvé la mort depuis le début de la guerre civile
Sous titre
Bernard Kouchner a rencontré les deux factions rivales, hutu et tutsi.
Résumé
- Ever more terrible toll in Rwanda: 500,000 people have reportedly died since the start of the civil war. The Red Cross field hospitals are always full of wounded children, bruised by the violence and who have often lost their parents. Doctor Olivier Delassus, Doctors of the World: "We find ourselves in situations that have not been described and explained anywhere".
- Bernard Kouchner, former Minister for Humanitarian Action, met the two rival factions, Hutu and Tutsi. He insists on the urgency of the situation. Bernard Kouchner: "It's one of the real humanitarian disasters of this time. So, using the word 'genocide' is not my habit. But these people were killed for what they were! Not for what they did! And so that's the definition of genocide."
- The only hope for those who want to get out, flee in particular to neighboring Burundi and join the cohort of some six million refugees who survive in Africa.
Type
Transcription d'une émission de télévision
Citation
[Voix off masculine :] Bilan toujours plus terrible au Rwanda [un bandeau "aujourd'hui Rwanda" s'affiche en haut de l'écran] : 500 000 personnes auraient trouvé la mort depuis le début de la guerre civile. Les hôpitaux de campagne de la Croix-Rouge ne désemplissent pas d'enfants blessés, meurtris par les violences et qui ont souvent perdu leurs parents [gros plans sur des enfants grièvement blessés ou criant de douleur en recevant des soins].
["Docteur Olivier Delassus, 'Médecins du Monde'" : "On se trouve dans des situations qui n'ont été décrites et expliquées nulle part. On a affaire à… une population… d'enfants tout jeune, de femmes, nombreuses, d'hommes, quelques-uns…, euh…, complètement hébétés".]
Bernard Kouchner, l'ancien ministre de l'Action humanitaire, a rencontré les deux factions rivales, hutu et tutsi. Il insiste sur l'urgence de la situation [on voit Bernard Kouchner assister à une réunion en présence notamment de Théoneste Bagosora et Roméo Dallaire].
[Bernard Kouchner : "C'est une des vraies catastrophes humanitaires de ce temps. Alors, employer le mot 'génocide' n'est pas mon habitude. Mais ces gens ont été tués pour ce qu'ils étaient ! Pas pour ce qu'ils ont fait ! Et donc ça, c'est la définition d'un génocide".]
Seul espoir pour ceux qui veulent s'en sortir, fuir notamment vers le Burundi voisin et rejoindre la cohorte des quelque six millions de réfugiés qui survivent en Afrique [diffusion d'images d'un camp de réfugiés].
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fgtquery v.1.9, 9 février 2024