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Num
30930
Date
Samedi Octobre 2022
Ymd
Size
386621
Title
[Enseigner le génocide contre les Tutsi au Rwanda > Se documenter sur le génocide >] Histoire
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Type
Page web
Language
FR
Citation
— HISTOIRE
Le Rwanda est un pays d’Afrique centrale, bordé par le lac Kivu. Il partage ses
frontières au nord avec l’Ouganda, au sud avec le Burundi, à l’est avec la Tanzanie et
à l'ouest avec la République démocratique du Congo.
Contexte culturel et politique
Avant la colonisation, le Rwanda était fondé
sur une monarchie et constituait l'un des
principaux royaumes d'Afrique des Grands
Lacs. Sa population était composée de
plusieurs clans identifiés prioritairement par
leurs ancêtres et leurs terroirs d’origine.
A partir de 1897, le Rwanda est colonisé par
les Allemands et intégré dans le cadre de la
Deutsch-Ostafrika (incluant le Burundi), qui
fixent « frontières » et « nationalités » en
conservant a priori les limites de l’ancien
royaume. A la suite de la Première Guerre
mondiale, l’Allemagne perd ses colonies
africaines. Le Rwanda et le Burundi se
retrouvent dès 1919 sous l’autorité de la
Belgique au même titre que le Congo voisin. Administrateurs, militaires et
missionnaires catholiques (en premier lieu les Pères blancs) participent à la
transformation de ce territoire qui demeure rural et monarchique. La colonisation de la
première partie du XXème siècle consacre cependant « la racialisation des rapports
sociaux » [Florent Piton, 2018]
Hutu, Tutsi, Twa – La société rwandaise est alors divisée en clans eux-mêmes
composés de différents groupes socio-économiques avec d'une part les éleveurs
désignés sous le terme générique de « Tutsi », les agriculteurs qualifiés de « Hutu »,
les artisans et chasseurs appelés « Twa ». Il n’existait pas de frontières tranchées
entre ces groupes, les uns pouvant devenir les autres. Ce clivage marquait une
différentiation d’activité et de prestige social, avec des nuances territoriales fortes entre
ces trois groupes qui partagent néanmoins la même culture, la même croyance, la
même langue et une histoire commune.
Dans la lignée des discours scientistes, les Européens ébauchent au XIXème siècle
une classification et une hiérarchisation complexe des populations humaines. Lors de
la colonisation, ils abordent la rencontre avec les « peuples africains » dans ce cadre
idéologique. Des explorateurs et scientifiques européens théorisent ainsi le mythe
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hamitique de populations blanches ayant migré en Afrique vers 5000 ans avant notre
ère, depuis l’Europe via le Moyen-Orient, l’Ethiopie et l’Egypte dont les Tutsi seraient
les descendants. Métissées, elles seraient à l’origine de l’apport de traits de civilisation
supérieure en Afrique. En parallèle est théorisée la catégorie des Bantous, catégorie
linguistique, culturelle et raciale inférieure. En arrivant au Rwanda, les Européens ont
repris ces différenciations pour les adapter au contexte local en déformant les
catégories préexistantes et en les ethnicisant. Ainsi, ce qui n’était au départ qu’une
différenciation socio-économique se transforme en catégories ethniques fondées sur
une histoire mythifiée et de prétendues différences sociales et anthropologiques : les
Tutsi seraient plus grands, plus élancés, plus intelligents et fourbes que les Hutu plus
petits et plus honnêtes. Les Twa, marginaux, sont associés aux Pygmées semisauvages.
Dans ce contexte, les colons belges font le choix de s'appuyer sur la minorité tutsi,
proche de la monarchie traditionnelle rwandaise, jugée plus apte à diriger, dans le but
d’appuyer leur domination sur le territoire du Rwanda en la féodalisant. La majorité
hutu se trouve de fait dirigée par une minorité tutsi dans le cadre de la monarchie
conservée et soutenue par le pouvoir colonial. Dans ce cadre, l’alphabétisation de la
population est consolidée par le biais de l’action des écoles catholiques. Il se forme
une élite tutsi associée au pouvoir et une élite hutu frustrée. Ainsi, la racialisation de
la société rwandaise s’accentue au profit des colonisateurs belges.
Dès les années 1930, les pratiques
ségrégatives et discriminatoires sont
symbolisés par la création d'une carte
d'identité qui mentionne l'appartenance
Tutsi, Hutu ou Twa. Cette politique de
classification
va
progressivement
exacerber les tensions entre rwandais.
Un mouvement d'opposition à la
domination tutsi se développe peu à peu
chez les Hutu et trouve son expression
dans le manifeste des Bahutu. Publié en
1957, ce texte radicalise les différences
hutu et tutsi et s'oppose au monopole à la fois économique, social, culturel et politique
des Tutsi. Dans le même temps, les années 1950 s'inscrivent dans un contexte
d'après-guerre marqué par la montée des mouvements d'émancipation et de
décolonisations. Particulièrement réceptive à la contestation de la domination
coloniale, l'élite tutsi perd le soutien des colons belges qui profite désormais aux Hutu.
Des violences révolutionnaires couvertes par le pouvoir colonial débutent à l’hiver
1959 et prennent la forme de persécutions contre les Tutsi. Elles se poursuivent selon
une logique de séparation ethniciste. Plusieurs milliers de Tutsi sont poussés à l’exil à
l’intérieur du Rwanda (notamment au sud du pays dans la province du Bugesera) et
vers l’extérieur du territoire (notamment en Ouganda et au Burundi). C’est dans ce
contexte de retournement des pouvoirs et de violence contre la minorité tutsi que la
monarchie est abolie en 1961 et remplacée par la Première République.
L'indépendance du Rwanda est proclamée en 1962.
Dirigée par Grégoire Kayibanda, la Première République indépendante du Rwanda
promeut une politique d'exclusion des Tutsi auprès de la population civile. En 1965, le
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Parmehutu (parti présidentiel) devient parti unique et renforce sa politique d'exclusion
envers les Tutsi. Ces derniers furent « les boucs émissaires d’un régime en proie au
risque d’implosion » [Florent Piton, 2018]. Entre 1963 et 1964, les massacres contre
les populations tutsi se multiplient en particulier dans le sud du pays, dénoncés par
certains occidentaux comme le Prix Nobel Bertrand Russel en février 1964. Au
quotidien, les Tutsi font l’objet de railleries et d’humiliations. Qualifiés d’inaptes au
travail physique et de parasites, ils sont accusés de « sucer le sang du peuple ». Les
Tutsi sont appelés « inyenzi » pour signifier qu’ils pullulent et sont d’autant plus
dangereux qu’ils avancent dans l’ombre.
Après le coup d'état du général-major Juvénal Habyarimana et la mise en place de la
IIème République en juillet 1973 précédé par des pogroms anti-tutsi, le Rwanda
connait une phase de développement jusqu’au début des années 1980, puis une crise
économique qui se double d’une crise sociale, dans un pays à très forte densité et au
morcellement des exploitations agricoles essentiellement extensives. Sur le front de la
question ethnique, les Tutsi restent politiquement marginalisés au profit de l’autorité
hutu (contrôle démographique, quotas dans les emplois publics et dans l’éducation,
mention ethnique maintenue sur les papiers d’identité, etc.). En parallèle, nombre de
familles tutsi trouvent dans l’exil un moyen de fuir les violences physiques, politiques
et sociales. Juvénal Habyarimana reste par ailleurs fermement opposé au retour des
exilés Tutsi. Au début des années 1990, de nombreux réfugiés rwandais sont en effet
installés dans les pays limitrophes, notamment en Ouganda. C’est là que se forme en
1987 le Front patriotique rwandais (FPR), qui se compose d'exilés rwandais civils et
militaires majoritairement tutsi mais aussi des Hutu opposés au pouvoir
d’Habyarimana, ayant pour objectif de retourner au Rwanda et de transformer le pays
(démocratisation).
La guerre au Rwanda
Le FPR passe à l’offensive le 1er octobre 1990 depuis l’Ouganda. Ses combattants
(appelés Inkotanyi – combattants valeureux) réussissent en quelques jours une percée
par le nord jusqu’à une soixantaine de kilomètres de Kigali. Grâce à l’aide de forces
belges, françaises et zaïroises, l’armée rwandaise (FAR) redresse une situation
militaire délicate. Le conflit se poursuit cependant sous la forme d’une guérilla menée
par le FPR. Dans le même temps, le président Juvénal Habyarimana entreprend une
prétendue démocratisation de la vie rwandaise en restaurant le multipartisme, en
mettant en place un gouvernement de transition et en entamant des négociations avec
le FPR malgré la contestation des extrémistes hutu. A cette période, les violences
contre les populations tutsi de l’intérieur se multiplient.
Il faudra attendre le 4 août 1993 pour que soient signés, à la suite d'une offensive
victorieuse du FPR (8 février 1993), les accords de paix d’Arusha (Tanzanie) et qu’un
projet de gouvernement mixte de transition soit retenu, en même temps que la mise
en place de la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR) sous
la direction du général canadien Roméo Dallaire. Cependant, le soutien de l’Etat
français (militaire, diplomatique et financier) au régime d’Habyarimana dans le cadre
d’opérations spécifiques (opération Noroît en octobre 1990) conforte celui-ci dans son
opposition à tout rapprochement avec le FPR. Favorable aux accords d’Arusha,
l’Elysée poursuit dans les faits une politique de coopération étroite avec le pouvoir
rwandais, dans le cadre de la géopolitique traditionnelle française dans la région des
Grands Lacs (francophonie contre anglophonie du FPR).
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Les conséquences de la guerre sur la société
rwandaise se révèlent nombreuses et
inquiétantes. La société civile est notamment
militarisée au nom d'un programme d'autodéfense civile qui vise explicitement à se
protéger des Tutsi. Dans ce contexte, on
remarque notamment une augmentation des
effectifs armés. Les extrémistes hutu
profitent des errements du pouvoir et des
tensions nées de la guerre pour imposer le «
front ethnique » comme seule clé de lecture
du conflit. Ils partagent une idéologie anti-tutsi qualifiée de Hutu Power. Meurtres et
assassinats ponctuent la vie politique rwandaise sur fond de médiatisation accentué
d’un discours anti-tutsi via la radio ou la presse dont notamment la Radio Télévision
Libre des Mille Collines (RTLM) et le journal Kangura qui publie notamment Les dix
commandements des Bahutu dès le mois de décembre 1990. Un langage et une
logique génocidaire se mettent en place, dénoncée dès 1993 par la communauté
internationale. Les Tutsi de l’intérieur, accusés de soutien au FPR (Ibyitso), de
terrorisme, sont les victimes de nombreux pogroms de 1990 à 1994, organisés par les
autorités et le bras armés du parti au pouvoir, les milices Interahamwe. Le génocide
est alors théorisé par les plus extrémistes au pouvoir et fondé sur une action concertée
de l’armée, des autorités locales ainsi que des milices.
Le génocide
L’assassinat du président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril apparaît comme le
signal du début du génocide. Les Tutsi sont immédiatement accusés d'avoir commis
l'attentat qui lui coute la vie. Dès les premières heures qui suivent, Kigali est quadrillée
par les militaires et les milices. Les Tutsi et opposants au régime sont rapidement
assassinés dont la première ministre Agathe Uwilingiyimana et dix Casques bleus
belges chargés de sa protection. Alors qu’un gouvernement intérimaire se met en
place, les massacres s’étendent dans tout le pays et se généralisent à partir du 12 avril
dans une logique génocidaire contre les Tutsi. Idéologie raciste et diabolisation du FPR
sont mobilisées pour entrainer les communautés rurales à « travailler » au massacre
des voisins [Hélène Dumas, 2014]. Sur le million de victimes, deux tiers sont
assassinés dans les cinq premières semaines du génocide. En trois mois, d’avril à juin
1994, les trois quarts de la population ont été massacré dans les conditions rappelées
ci-dessous :
Organisation des tueries
Le génocide est marqué par des massacres collectifs sur des lieux de rassemblement
spontanés ou organisés (églises, écoles, stade de foot, etc) auxquels s'ajoutent les
assassinats individuels y compris au sein des familles. Des expéditions quotidiennes
sont organisées par les voisins et bandes armées (Ibitero) formées d’hommes, de
femmes et parfois d’enfants qui partent à la recherche de survivants dans les collines,
les champs, les marais et partout ailleurs.

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Lieux des massacres
Les lieux de massacres sont multiples. Parmi
ces lieux, on compte notamment les barrières
dites "ethniques" érigées dans l’ensemble des
communes, routes et chemins, comme points
de contrôle pour vérifier les identités (cartes
d’identité avec la mention ethnique) et tuer les
Tutsi. A ces barrières s'ajoutent les bâtiments
publics
(écoles,
bureaux
communaux,
hôpitaux) ; les espaces publics (collines, stades de football) ; les églises et lieux de
culte où les Tutsi trouvent refuge lors des précédentes tueries. Les massacres sont
ainsi facilités par le regroupement des Tutsi dans ces lieux où ils se pensent en
sécurité. Ils sont aussi facilités par les connaissances topographiques des tueurs et
leurs liens de proximité avec leurs victimes. Les corps de nombreuses victimes sont
jetés dans le fleuve ou dans les latrines qui révèlent la dimension profanatrice des
tueries.
Pratiques génocidaires et de cruauté, inscrites dans la logique génocidaire de
détruire l’ennemi
Pendant le génocide, les meurtres sont commis par armes automatiques, grenades,
armes blanches (machettes, gourdins cloutés), ou encore par noyade [voir Florent
Piton, 2018, p. 127 – 14 techniques de mise à mort listées par le gouvernement
rwandais (2004)]. Cette variété d'armes renvoi directement à la diversité des acteurs
mobilisés dans la traque et le massacre des Tutsi pendant le génocide. Les pratiques
génocidaires, aidées et encouragées par la RTLM, sont également pensés autour de
la mise en place de camp de concentration avec exécution quotidiennes, collectives
et publiques. Les humiliations sont nombreuses parmi lesquelles la mise en esclavage,
parfois sexuel ou encore l'obligation d’assister à la mise à mort de proches (mères,
enfants avec atteintes à la filiation). Les viols avec transmission explicite du virus du
Sida sont massifs tout autant que les mutilations notamment aux jambes pour «
raccourcir » les Tutsi présentés comme plus élancés et plus grands que les Hutu et
prétendument plus hautain.
Acteurs
Parmi les acteurs du génocide, on compte le gouvernement intérimaire et les
responsables extrémistes des différents partis politiques hutu auxquels s'ajoutent
l'Akazu ou clan présidentiel qui souhaite garder la main sur le pouvoir en agitant le
spectre de la submersion tutsie. Parallèlement, l'armée mais aussi l’administration
nationale et locale prennent part à nombre d’exécutions collectives mobilisées en
même temps que les milices Interahamwe. Enfin, l'enrôlement de la population civile
et du voisinage dans les tueries doit être souligné.
Le génocide s’accompagne de pillages et de destructions.
Les bourreaux témoignent dans leurs récits d’un temps
spécifique de consommation abondante d’alcool, de fêtes
et festins collectifs rassemblant tueurs et pillards alors que
les Tutsi rescapés des premiers massacres massifs d’avril
tentent de survivre dans les marais, les collines, les
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champs, parfois cachés au sein de quelques familles hutu qui leur ont ouvert leurs
portes [Jean Hatzfeld, 2021]. Les stratégies individuelles ou collectives de cache ou
de résistance de la part des Tutsi (comme sur les collines de Bisesero près de Kibuye)
se révèlent précaires devant l’acharnement génocidaire. Les facteurs explicatifs
associés aux actions répétées des tueurs (ils seront entre 800 000 et 900 000
condamnés pour des faits liés au génocide) sont multiples : racisme antitutsi, brutalité,
appât du gain, pression sociale ou attente d’une reconnaissance sociale.
Ressortissants étrangers, ONG et Casques bleus sont évacués au début des
massacres. La France mobilise à cette occasion près de 500 soldats dans le cadre de
l’opération Amaryllis (avril 1994), sans pour autant s’interposer ou sauver les
populations tutsi. Seules quelques organisations comme le Comité international de la
Croix Rouge (CICR) ou Médecin sans frontière (MSF) restent au Rwanda durant le
génocide qui n’est nommé comme tel qu’à partir du mois de mai par la communauté
internationale. A partir du 23 juin, la France met en place une nouvelle opération
militaire qualifiée d’humanitaire à l’ouest du pays : l’opération Turquoise. Si Turquoise
permet de sauver quelque 15 000 personnes, elle offre aux génocidaires, soutenus
par la politique élyséenne, une opportunité de gagner les camps de réfugiés au Zaïre
et poursuivre propagande et idéologie du génocide. Cette ambiguïté tend notamment
à confirmer les responsabilités accablantes de l’Etat français dans le génocide et sa
préparation [Rapport Duclert, 2021].
Le génocide prend fin avec la victoire militaire du FPR sur le terrain notamment avec
la prise de Kigali le 4 juillet 1994 et de Gisenyi le 17 juillet 1994. Le 19 juillet, un
gouvernement de transition est mis en place et rassemble des représentants de
plusieurs formations politiques. Le pays est alors ravagé. Des dizaines de milliers de
corps sont abandonnés sur les collines, dans les églises ou les autres lieux de
massacres et des milliers de personnes se trouvent sur les routes de l'exil. L’ensemble
de la région est durablement déstabilisé par l’onde de choc politique, sociale et militaire
du génocide.
Pour obtenir des informations complémentaires, dirigez-vous vers le site d’Ibuka France

Bibliographie










Jean-Pierre Chrétien et Marcel Kabanda, L’idéologie hamitique et le génocide, Paris, Belin
Littérature et revues, 2013
Vincent Duclert, La France, le Rwanda et le génocide des Tutsi (1990-1994), Commission de
recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsi, 2021
Hélène Dumas, Le Génocide au village. Le massacre des Tutsi au Rwanda, Paris, Seuil, 2014.
Jean Hatzfeld, Dans le nu de la vie. Récits des marais rwandais, Paris, Seuil, 2000
Jean Hatzfeld, Une saison des machettes, Paris, Seuil, 2003
Jean Hatzfeld, La stratégie des antilopes, Paris, Seuil, 2007
Jean Hatzfeld, La où tout se tait, Paris, Gallimard, 2021
Florent Piton, Le génocide des Tutsi du Rwanda, Paris, La Découverte, 2018
François Robinet, L'écriture de l'Histoire du génocide des Tutsi : un état des lieux in Virginie
Brinker (dir.), Enseigner le génocide des Tutsi au Rwanda de la fin du collège à l'université,
Universitaires de Dijon Eds,2017

Texte rédigé par Alexandre Lafon (professeur agrégé d'histoire géographie), Damien Rwegera
(anthropologue) et Chloé Créoff (chargée de mission, ligue de l'enseignement

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