Sur titre
Journal de 13 heures [1:27]
Titre
Au Rwanda une quarantaine d'hommes, l'arrière-garde des forces françaises qui avaient évacué nos résidents, sera partie dès ce midi
Sous titre
Kigali vit dans la terreur : les Hutu craignent à leur tour d'être massacrés par les rebelles tutsi en représailles au carnage des jours précédents.
Résumé
- In Rwanda, about forty men, the rearguard of the French forces who had evacuated our residents, will leave at noon. In the capital Kigali, it was believed that the two opposing sides would meet for the first time, to try to conclude a truce. But nothing is certain.
- Leave Kigali as quickly as possible, escape the attacks of certain soldiers of the government army, who have become hysterical. Belgian soldiers had to open fire yesterday [April 13] to protect foreign nationals being evacuated to the airport. Now there are only a handful of Belgians and French people who have chosen to stay in the Rwandan capital at all costs.
- Access to the city is almost impossible, the bulk of the rebels of the Patriotic Front of Rwanda are waiting at the gates of Kigali until the evacuations of foreigners have been completed to go on the offensive. The government army still controls the center of the city, the southern suburbs and the airport. Kigali lives in terror: the Hutu in turn fear being massacred by the Tutsi rebels in retaliation for the carnage of the previous days which left thousands dead.
- These Tutsi refugees in a hospital are survivors. For how much longer ? These Belgian soldiers will leave very quickly, taking with them only 18 foreign nationals.
- The United Nations, which is trying to bring the adversaries to negotiate, plans to withdraw its 2,500 blue helmets from Rwanda.
Citation
[Daniel Bilalian :] Au Rwanda une quarantaine d'hommes, l'arrière-garde des forces françaises qui avaient évacué nos résidents, sera partie dès ce midi. Dans la capitale Kigali, on pensait que les deux parties qui s'affrontent allaient se réunir pour la première fois, pour essayer de conclure une trêve. Mais rien n'est sûr. Florence Mavic.
[Florence Mavic :] Quitter au plus vite Kigali, échapper aux attaques de certains soldats de l'armée gouvernementale, devenue hystériques [une incrustation "Route de l'aéroport" s'affiche à l'écran]. Les soldats belges ont dû ouvrir le feu, hier [13 avril], pour protéger les ressortissants étrangers évacués vers l'aéroport. Désormais il ne reste qu'une poignée de Belges, de Français qui ont choisi de rester coûte que coûte dans la capitale rwandaise [on voit des soldats belges lourdement armés en train d'évacuer leurs ressortissants en tirant à de nombreuses reprises depuis leurs véhicules].
L'accès à la ville est quasiment impossible [une incrustation "Kigali" s'affiche à l'écran], le gros des rebelles du Front patriotique du Rwanda attend aux portes de Kigali que les évacuations d'étrangers soient terminées pour passer à l'offensive [on voit plusieurs barrages de miliciens]. L'armée gouvernementale contrôle toujours le centre de la ville, les faubourgs du sud et l'aéroport. Kigali vit dans la terreur : les Hutu craignent à leur tour d'être massacrés par les rebelles tutsi en représailles au carnage des jours précédents qui a fait des milliers de morts.
[Un homme noir avec une moustache et une chemise rouge interpelle un soldat belge [une incrustation "Hôpital Ndere [Ndera]" s'affiche à l'écran] : "Depuis trois jours, y a déjà des cadavres là-dedans ! Il y a énormément de blessés !".]
Ces Tutsi réfugiés dans un hôpital sont des rescapés [on voit une foule de gens terrorisés lever les bras en l'air devant les soldats belges]. Pour combien de temps encore ? Ces soldats belges repartiront très vite, n'emmenant avec eux que 18 ressortissants étrangers [on voit notamment deux soldats belges évacuer une femme blanche].
Les Nations unies qui tentent d'amener les adversaires à négocier envisagent de retirer du Rwanda ses 2 500 Casques bleus [on voit une voiture chargée de miliciens passer devant des véhicules de l'ONU].
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fgtquery v.1.9, 9 février 2024