Sur titre
Journal de 7 heures 30
Titre
Au sud du lac Kivu, le Front patriotique rwandais attaque des villages. Objectif des rebelles : prendre Kibuye et couper ainsi les forces gouvernementales de leurs bases
Sous titre
"La France n'est pas le gendarme du monde". C'est par cette formule que François Léotard a lancé hier [29 juin] au Rwanda un appel aux pays européens et africains.
Résumé
"France is not the policeman of the world". It is by this formula that François Léotard launched yesterday [June 29] in Rwanda an appeal to European and African countries. The Minister of Defense calls for international aid.
- France no longer wants to be alone in Rwanda. During his quick visit to the field yesterday [June 29], François Léotard took the measure of the difficulties in 24 hours. In a confused situation, faced with hundreds of thousands of refugees, to help and protect, the challenge is immense. The Minister of Defense asks other European and African countries to reach out to these innocent victims. France does not want to play the policeman of the world.
- For the moment only 40 Senegalese soldiers are engaged in Operation Turquoise. French forces are already preparing to hand over to UN peacekeepers at the end of July. Until then, humanitarian action is always the priority.
- François Léotard: "We are not there to interpose ourselves between the combatants. We are not there to help one faction against the other. So from the moment these instructions are given to the forces, they respect them. Of course, if they were threatened, they would fight back".
- From hour to hour the risk of a confrontation increases. Reinforcements have been sent south of Lake Kivu where the Rwandan Patriotic Front is attacking villages. Objective of the rebels: to take Kibuye and thus cut off the government forces from their bases. The respite of French arms is more fragile than ever.
Type
Transcription d'une émission de télévision
Citation
[Laurence Piquet :] "La France n'est pas le gendarme du monde". C'est par cette formule que François Léotard a lancé hier [29 juin] au Rwanda un appel aux pays européens et africains. Le ministre de la Défense réclame une aide internationale. [Inaudible] Chevolleau.
[Florent Chevolleau :] La France ne veut plus être seule au Rwanda [on voit François Léotard arriver au milieu des réfugiés du camp de Nyarushishi]. Lors de sa visite éclair, hier [29 juin] sur le terrain, François Léotard a pris en 24 heures la mesure des difficultés. Dans une situation confuse, face aux centaines de milliers de réfugiés, à aider et à protéger, le défi est immense [on voit le ministre s'accroupir pour parler à des enfants]. Le ministre de la Défense demande aux autres pays européens et africains de tendre la main à ces victimes innocentes. La France ne veut pas jouer au gendarme du monde.
Pour l'instant seuls 40 soldats sénégalais sont engagés dans l'opération Turquoise [on voit François Léotard en pleine discussion avec des réfugiés]. Les forces françaises se préparent déjà à passer la main aux Casques bleus de l'ONU à la fin juillet [on voit François Léotard en train de discuter avec l'évêque de Cyangugu, Monseigneur Thaddée Ntihinyurwa, devant une foule d'enfants]. D'ici là l'humanitaire est toujours la priorité.
[François Léotard, "Ministre de la Défense, en conférence de presse : "Nous ne sommes pas là pour nous interposer entre les combattants. Nous ne sommes pas là pour, euh…, euh, aider une faction contre l'autre. Et…, et donc à partir du moment où ces instructions-là sont données aux forces, elles les respectent. Par…, par…, bien entendu, si elles étaient menacées, elles se défendraient. Ça c'est le…, la règle élémentaire de toute situation de ce genre".]
D'heure en heure le risque d'un affrontement augmente [on voit le colonel Didier Tauzin en train de donner des explications au ministre sur une carte]. Des renforts ont été envoyés au sud du lac Kivu où le Front populo… rwandais attaque des villages [on voit Marin Gillier à Gishyita en train de montrer au ministre les hauteurs de Bisesero]. Objectif des rebelles : prendre Kibuye [on voit un commando de marine en train d'observer à travers le viseur d'un lance-missiles Milan] et couper ainsi les forces gouvernementales de leurs bases. Le répit des armes françaises est plus que jamais fragile.
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fgtquery v.1.9, 9 février 2024