Sous titre
En juin 1994 au Rwanda, l’armée française avait pour mission moins d’arrêter le génocide des Tutsi que de stopper l’avancée du FPR. Guillaume Ancel était capitaine dans l’armée française, chargé de guider les frappes aériennes lorsqu’il fut envoyé au Rwanda dans le cadre de l’opération Turquoise. Son témoignage, de terrain, est dévastateur pour la thèse avancée par Paris d’une opération d’abord « humanitaire ».