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Cet accrochage est survenu au lendemain de la parution dans le journal officiel en France du décret instaurant une commémoration annuelle, le 24 avril, du « génocide arménien » de 1915.
A l’ouverture, vendredi, de la réunion de l’Assemblée parlementaire de l’Otan à Antalya (sud), le président du Parlement turc Mustafa Sentop, s’est fendu d’une nouvelle attaque contre la France, l’accusant de « manipuler l’histoire » et lui imputant la responsabilité des massacres commis en Algérie à l’époque coloniale et au Rwanda.
Mme Krimi a alors pris la parole pour se dire « choquée » par les critiques turques et rejeter la version de l’Histoire « écrite par les vainqueurs », selon des images de la réunion retransmises en direct.
Son intervention a suscité une réplique du chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu, qui s’en est violemment pris à la France et à M. Macron. « En termes de génocide et d’histoire, la France est bien le dernier pays à pouvoir donner des leçons à la Turquie parce que nous n’avons pas oublié ce qu’il s’est passé au Rwanda et en Algérie », a-t-il dit. « Vous pouvez continuer à regarder les choses de haut mais nous continuerons à vous remettre à votre place de cette façon », a-t-il ajouté.
A la suite de cet accrochage, Mme Krimi et la délégation française participant à la réunion ont quitté la salle en signe de protestation.