Fiche du document numéro 23645

Num
23645
Date
Mardi 16 janvier 2018
Amj
Taille
355716
Titre
Joseph Doucé, icône gay et avocat de la pédophilie
Nom cité
Nom cité
Nom cité
Type
Blog
Langue
FR
Citation
FAC-SIMILE

Joseph Doucé, icône gay et avocat de la pédophilie
16 janvier 2018
Source : http://lhommequimurmuraitaloreilledesourds.blogspot.com/2018/01/joseph-douce-icone-gayet-avocat-de-la.html

« Étouffer ou amortir. L’oreiller ou l’édredon. On ouvre des instructions judiciaires lorsque l’on ne
peut plus faire autrement, en sachant pertinemment que l’on dispose de différents moyens pour
édulcorer ou enterrer la procédure. Des moyens qui ont largement fait la preuve de leur efficacité, y
compris dans les affaires politico-financières qui en ont largement bénéficié. Soit on saucissonne
l’affaire en de multiples procédures qui ne permettront jamais de rendre compte de la magouille dans
son ensemble. Ou bien l’inverse. On concentre toutes les plaintes entre les mains d’un unique
magistrat instructeur, qui se retrouve investi d’un pouvoir écrasant et considérable sur un dossier
monstrueux ».1

Le pasteur Joseph Doucé est né en Belgique, dans le sillage de sa naissance la paix était instaurée en
1945. Le messie gay accomplissait déjà des miracles. Puis il disparaissait étrangement le 19 juillet 1990
emmené par des individus restés non identifiés. Son corps a été retrouvé nu dans un état de
décomposition avancé, en forêt de Rambouillet, au mois d’octobre 1990.2 Cet assassinat est resté non
élucidé mais les activités et les fréquentations du pasteur Doucé ont obligatoirement un lien avec cette
fin sordide. Le pasteur Joseph Doucé est le premier religieux en France à avoir assumé son
homosexualité et à célébrer des mariages gay de manière officieuse. Il sera radié de l’ordre religieux en
1975 car il ne désirait plus garder le secret de son homosexualité, sans compter ses velléités d’activiste
qui ne concordaient pas avec le dogme religieux.
Joseph Doucé se convertit à l’église baptiste et fut consacré pasteur au cours de l’année 1971. Le courant
protestant est plus ouvert sur la question des minorités sexuelles mais il reste aussi insignifiant en Europe
que puissant aux États-Unis. Après avoir obtenu une bourse d’études durant les années 1974 et 1975, il
étudia la sexologie à l’université protestante d’Amsterdam. Le pasteur Doucé, surnommé le « pasteur
porno », devenu psychologue et sexologue, était aussi éditeur et homosexuel pratiquant. C’est d’ailleurs
son obsession pour la communauté gay qui a entraîné sa radiation en 1975 de la Fédération des Églises
évangéliques baptistes de France (FEEBF). En 1976 il déclarait officiellement être homosexuel et le 10
octobre, à Paris, il fondait le Centre du Christ Libérateur (CCL) au sein duquel il accueillait les minorités
sexuelles telles que les homosexuels, les lesbiennes, les transsexuelles, les travestis, les sadomasochistes
et les pédophiles. La réunion consacrée aux pédophiles était programmée le dimanche une fois par mois.
La maison de Dieu ne refuse personne même ceux qui n’ont pas la foi. Tout commence ici, à Paris, dans
le CCL devenu l’un des relais du réseau pédophile mondial.
Les prouesses militantes du pasteur Doucé
L’année 1978 fut marquée par la naissance de l’International Gay Association (IGA) dont le CCL fut
l’un des membres fondateurs comme le souligne Joseph Doucé dans son ouvrage traitant de la
pédophilie. Le CCL appartenait également à l’Internationale Pédophile (IPCE) et participait à ses
meetings internationaux. L’appartenance à ce club, exclusivement réservé aux pédophiles et à leurs
associations, offrait un accès direct au cœur du réseau. Le CCL est l’une des associations à avoir
participé au groupe de travail relatif à la pédophilie au sein de l’ILGA.3 Enfin, en 1989, le pasteur Doucé
entra dans l’histoire du mouvement LGBT pour avoir été l’instigateur de la recommandation 1117 au
parlement européen, portant sur la condition des transsexuels. Un texte qui reconnaissait le droit à ces

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personnes de changer de sexe, recommandant aux états membres de faciliter les démarches
administratives pour les modifications de l’état civil.
Motif de son assassinat
Le pasteur Doucé a tout d’abord été considéré comme une personne disparue avant que son corps nu et
décomposé ne soit retrouvé en forêt de Rambouillet par un amateur de champignon. Les trois mois qui
s’écoulèrent entre sa disparition et l’officialisation de sa mort ont permis d’offrir un délai suffisant pour
camoufler, dissimuler, et se prémunir de toutes ramifications avec le pasteur, pour ceux qui ne désiraient
pas être démasqués. Joseph Doucé n’a pas été tué par balles permettant aux enquêteurs de remontrer
facilement à l’arme du crime mais par strangulation, un moyen efficace pour ne laisser aucune trace sur
le corps de la victime. Or le pasteur Doucé ayant été étranglé, il n’existe ni arme ni scène de crime
puisque son corps a sans aucun doute été transporté dans la forêt de Rambouillet alors qu’il était déjà
mort. Les méthodes employées impliquent un minimum de préparations, de savoir-faire et d’expérience,
autrement dit c’est l’œuvre de professionnels. Un seul détail étonnant, le corps du pasteur n’a pas été
enterré, laissant supposer une certaine précipitation de la part du ou des assassins qui cherchèrent sans
doute à se créer un excellent alibi ailleurs. S’il manquait du temps à l’assassin pour dissimuler le corps,
il n’a en revanche pas manqué de sang-froid ni de jugeote. En effet, il aura fallu trois mois pour retrouver
le cadavre nu et méconnaissable du pasteur, en forêt de Rambouillet, un environnement idéal pour une
parfaite décomposition du corps avec le cocktail : air, humidité, faune et nudité du corps.
Le pasteur Doucé n’a pas été tué par un déséquilibré, ou par son compagnon ou un ex amant éconduit
et jaloux ou encore un usager du CCL. D’ailleurs, aucun bouc-émissaire ne s’est aimablement proposé
pour porter le chapeau de l’assassinat du pasteur. Il apparaît évident que les relations et les occupations
de Joseph Doucé l’ont mené tout droit à sa perte. Plus encore, ce qu’il savait sur les pratiques sexuelles
de nombreuses personnes le mettait dans une position à la fois sécurisante mais toute aussi incertaine.
Ce scandale d’État a été étouffé par la justice, et le juge d’instruction Marc Trévidic, qui a prononcé un
non-lieu le 24 octobre 2007. Ainsi les assassins et les commanditaires de l’assassinat du pasteur sont
toujours libres et non identifiés.4
L’ouverture d’une librairie rue Sauffroy, située dans le 17ème arrondissement parisien, le 7 juin 1990, a
sans doute accentué la pression autour du pasteur en poussant certaines personnes à s’enquérir de son
cas. Joseph Doucé ne manquait pas une occasion de se distinguer en acceptant de diffuser et de vendre
dans sa librairie de la littérature adressée à une clientèle ayant des pratiques sexuelles déviantes,
notamment les pédophiles. Peu après l’ouverture de la librairie du pasteur « Autres Cultures », le service
des Renseignements Généraux (RG) épia les allers et venues des visiteurs. Pour l’essentiel, il s’agissait
des habitués du CCL. Puis la ligne téléphonique de la librairie du pasteur fut placée sur écoutes entre les
12 et 30 juillet 1990.5 Une mesure prise dans l’éventualité de l’existence d’un réseau pédophile gravitant
autour de la librairie du pasteur Doucé. Ces opérations étaient sous la direction de l’inspecteur des RG
Jean-Marc Dufourg, ce dernier déclara :6 « Ma véritable cible n’était pas le pasteur, mais un certain
J.S., un individu déjà impliqué dans une affaire de pédophilie et qui fréquentait les lieux ».
Il faut savoir que les missions des RG sont tout à fait spécifiques et ne concernent habituellement pas
des investigations relatives à la drogue, au proxénétisme ou encore la pédophilie. Le vrai rôle des RG
est d’anticiper l’information afin de protéger ou compromettre des personnes sensibles. Quant à la
mystérieuse cible évoquée par l’inspecteur Dufourg portant les initiales J.S., elles pourraient
correspondent à celles de John Stamford du guide Spartacus. Cet énorme poisson aurait tout à fait pu
nécessiter le déploiement d’un tel dispositif, un pédophile notoire impliqué dans de nombreuses affaires
pédophiles mais suffisamment habile pour ne pas être inculpé afin d’éviter la prison.
Il existe trois scénarios plausibles pour tenter d’expliquer l’assassinat du pasteur Doucé entre les mois
de juillet et octobre 1990 :
1. maître-chanteur, il détenait les moyens de compromettre de hauts fonctionnaires de l’Élysée.
2. il était sur le point de dénoncer l’un de ses pairs qui décida de l’éliminer.
3. un événement externe contraignit le gouvernement à agir rapidement.

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Parmi ces trois options, la troisième est la plus crédible mais pour lui donner du sens il faut être en
mesure de connecter plusieurs événements entre eux afin de leur donner de la perspective. Un mois
avant la disparition du pasteur Doucé, l’arrestation du père Nicolas Glencross a permis de mettre la main
sur une collection de 20.000 à 30.000 photos pédopornographiques, la plus importante de l’époque en
Europe. De plus, le presbytère du curé Glencross servait de domiciliation à Hubert Védrine (ENA), 7
sans cette adresse il n’aurait jamais pu être conseiller municipal de Saint-Léger-des-Vignes entre 1977
et 1995. Son père, Jean Védrine, était à la fois un proche du curé Glencross et du président Mitterrand.
Cela signifie que l’abbé Glencross était protégé par le président Mitterrand lui-même ! En France, seul
le journal de L’Humanité évoque le père Glencross tandis que les trois quotidiens majeurs que sont Le
Monde, Le Figaro ou Libération ne le connaissent pas, ceci est très significatif de leur soumission à
l’égard du pouvoir. Malgré cette discrétion sur le sujet, qui ferait presque douter de l’existence même
du dénommé Nicolas Glencross, nous retrouvons sa trace autour de la création d’une troupe de théâtre
dans les années 1950 et d’un club de rugby à Saint-Léger-des-Vignes en 1961. Ceci est la preuve que
Nicolas Glencross était à la fois bien réel, curé, et demeurant à Saint-Léger-des-Vignes dès les années
1950.
L’article de L’Humanité met avant une relation Doucé/Caignet/Glencross,8 ce qui n’a rien d’étonnant et
encore moins d’un point de vue géographique. La Nièvre est un département français limitrophe de
l’Yonne, célèbre pour ses disparus, et de la Saône et Loire, connu pour l’opération ADO71. L’affaire de
Cosne-sur-Loire impliquant un instituteur se déroule encore dans la Nièvre. Jacky Kaisersmertz a
reconnu avoir violé au moins 72 enfants, environ 70 kilomètres séparent Cosne-sur-Loire et Saint-Légerdes-Vignes.9

Que savons-nous de plus sur le curé Glencross ? Peu de choses, une perquisition a eu lieu à son domicile
de Saint-Léger-des-Vignes, suivie d’une incarcération à la prison de Fresnes. Quelle piste a mené les
enquêteurs au domicile de Nicolas Glencross ? Toujours est-il que Catherine Barbotin-Larrieu épouse
Scholastique, juge d’instruction dans le dossier Glencross, a été mutée rapidement pour être remplacée
par le juge Frédéric N’Guyen.10 L’un des avocats du curé était Maître Jean-Pierre Mignard, élevé dans
la Nièvre, et parrain de deux des enfants de l’ancien président François Hollande. C’est également un
« rocardien » fondateur du mouvement « transcourant » en compagnie de François Hollande. Il a
notamment été l’avocat de Libération,11 un journal qui n’a jamais su condamner explicitement la
pédophilie, bien au contraire, et le défenseur de Roger Auffrand dans le cadre de l’affaire du Coral en
1982.12 L’abbé Glencross est décédé à l’âge de 79 ans au mois de décembre 1991, un énième décès
arrangeant...
Cerise sur le gâteau, le père Glencross n’était autre que l’oncle de Peter Glencross, business-manager
de l’entreprise Spartacus. A part cela, les liens entre la pédophilie et le pasteur Doucé ne sont pas

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clairement établis paraît-il ? Il existe un consensus autour du fait que le pasteur Doucé n’était pas
pédophile mais il a été leur meilleur allié et leur meilleur avocat en France. Cependant, son aveuglement
féroce envers la question pédophile confinait à la bêtise, ce n’est guère étonnant pour un homme qui
s’est abreuvé de l’idéologie kinseyiste.
Les éditions « Doucé »
Le pasteur Doucé créa le bulletin « Il libère Il aime » (ILIA) en 1978 et sa maison d’éditions « Lumière
et Justice » en 1986. Il publia plusieurs ouvrages primordiaux pour l’avenir de l’Homme sur « La
question transsexuelle » en 1986, « La pédophilie en question » en 1987 ou « Le sadomasochisme en
question » en 1989. Comme ses illustres prédécesseurs, Magnus Hirschfeld, Havelock Ellis et Alfred
Kinsey, il a disserté sur les pratiques sexuelles déviantes afin de les rendre acceptable. Sans avoir à
s’épancher sur le contenu des ouvrages du pasteur Doucé, les titres sont suffisamment évocateurs pour
comprendre que le pasteur semblait obsédé par la question sexuelle, particulièrement celle reposant sur
les déviances. Dans son ouvrage intitulé La pédophilie en question, la bibliographie fourmille de
références pédophiles avec la plus célèbre d’entre elle : Alfred Kinsey.13 A n’en pas douter, le pasteur
Joseph Doucé était un expert de la question et il savait s’entourer des plus brillants collaborateurs. Il
était assisté au quotidien, et dans l’écriture, par un autre spécialiste, le pédophile Maurice Balland. Cet
ancien prêtre défroqué appartenait à l’ordre franciscain des capucins et a été condamné pour des faits en
relation avec la pédophilie en 1981. C’est à l’école, durant l’adolescence, qu’il découvrit la sexualité
avec des garçons plus âgés que lui. Un schéma qu’il appliquera à sa propre sexualité.14
Il est arrêté fin 1981 pour abus sexuels sur mineurs de plus de 15 ans après que son identité ait été
retrouvée dans un carnet de Patrice Amaniera. Maurice Balland n’effectua qu’une courte période de
détention préventive puisqu’en 1982 la nouvelle loi française dépénalisait l’homosexualité, fixant la
majorité sexuelle à l’âge de 15 ans. Par la suite il sera de nouveau arrêté puis incarcéré dans l’affaire du
CRIES le 9 mars 1988.
Revenons à ce livre intitulé La pédophilie en question écrit par Joseph Doucé en collaboration avec
Maurice Balland, l’essentiel des remerciements du pasteur Joseph Doucé sont adressés au collectif qui
lui a permis de publier cet ouvrage.15 Parmi eux nous pouvons noter la présence de Frits Bernard, Edward
Brongersma, Philippe Carpentier, Jacques Waynberg, sexologue français, Casimir Elsen, l’ILGA, la
NAMBLA ou Antonio qui nous offre un témoignage positif sur la pédophilie.16 Nous apprenons
également que Joseph Doucé a été témoin au procès de Jacques Dugué entre les 2 et 4 novembre 1981
au tribunal correctionnel de Bobigny, afin d’offrir un éclairage différent sur la pédophilie, en aucun cas
pour condamner les exactions sexuelles du « pervers de Saint-Ouen ».
Nous apprenons dans la revue pédophile Paidika que le pasteur Doucé avait participé au numéro 6 publié
au mois d’octobre 1990. Cette revue a été créée par Joseph Geraci, compagnon de Donald Mader, tous
deux militants pédophiles. Les deux compères ont interviewé le docteur John Money dans le numéro 7
du Paidika en 1991, dans lequel est aussi évoqué l’affaire du C.R.I.E.S., un hommage au pasteur Doucé
et un article d’Edward Brongersma. Le gratin pédophilie. Nous retrouvons divers écrits de Donald
Mader dans le PAN magazine de John Stamford et Frank Torey.17 En 1986, Donald Mader a émigré des
Etats-Unis vers Rotterdam en Hollande, l’une des patries de la pédophilie. Il est devenu l’assistant du
révérend Hans Visser à l’église Saint-Paul de Rotterdam (Paulususkerk). L’analogie entre le duo
Visser/Mader à Rotterdam et Doucé/Balland à Paris est confondante. Dans la newsletter de
l’Internationale Pédophile, Donald Mader se livre sur son cas personnel, il a photographié des portraits
d’enfants nus âgés de 11, 12 et 15 ans, entre 1970 et 1983 aux Etats-Unis. Il exposera ce travail en
Hollande et sera arrêté lors d’une exposition en 1987. Le débat du procès était de déterminer si ces
photos étaient de l’art ou de la pornographie ? Il fut condamné à une légère amende et à dix jours de
prison ; il était acquitté en appel en 1992. Finalement, ces séances de photographies nues avec des
mineurs ne présentant aucun caractère sexuel, c’était de l’art. Don Mader n’hésite pas à affirmer que
l’âge du consentement d’un enfant pourrait être fixé à 7 ans depuis que l’église romaine catholique
accepte la confession d’un enfant à partir de cet âge.18 Plusieurs hommages ont été célébré en l’honneur
de Joseph Doucé par le révérend Hans Visser et son associé Donald Mader à l’église Saint-Paul de

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Rotterdam, le comité sexuel de l’église a été rebaptisé le comité Doucé en 1991. Enfin, le pasteur Mader
est également présent sur le internet pédophile Christian Boylove Forum et dans sa publication
« Paraklesis ».19
Affaire C.R.I.E.S (1982-1988)
Le Centre de Recherche et d’Information sur l’Enfance et la Sexualité (C.R.I.E.S) est une affaire de
mœurs qui s’est déroulée dans des locaux d’une antenne de l’UNICEF à Bruxelles. Un groupe
d’individus avaient aménagé un laboratoire pour développer des photos et installer un studio de cinéma
pour des productions pédopornographiques. Ce dossier a été qualifié comme un délit, donc jugé par un
tribunal correctionnel, au lieu d’être jugé comme un crime par une cour d’assises. Alors qu’il était tout
de même question de prostitution d’enfants à travers la complicité des parents, sans parler des photos
nues ou des vidéos mettant en scène des enfants violés, maltraités, torturés, ceci dans le seul but de
satisfaire les fantasmes de quelques dégénérés. Cette association assurait la couverture de pas moins de
18 pays et diffusait sa propre revue « L’Espoir ». Cette dernière initiative émanait directement d’un
certain Jean-Claude Weber, un prisonnier incarcéré pour pédophilie. Le C.R.I.E.S avait plusieurs relais
à l’étranger comme celui de Paris, dirigée par le pasteur Joseph Doucé, et connue sous le nom de Centre
du Christ Libérateur. Le pasteur Joseph Doucé était l’amant de Philippe Carpentier alors que Maurice
Balland était correspondant pour le C.R.I.E.S.
Cette affaire a éclaté au mois de mars 1987 lors de l’arrestation de Michel Félu, employé par Josef
Verbeeck alors qu’il avait connaissance de son passé de pédophile. En effet, Michel Félu avait été
interné, sans être jugé, puis finalement relâché dans la nature comme la plupart de ses comparses. Josef
Verbeeck a prétendu qu’il avait fait preuve d’empathie et de compréhension à son égard malgré son
passé. Le dénommé Josef Verbeeck sera acquitté dans le dossier C.R.I.E.S.
En 1988, à l’issue de la procédure judiciaire en appel, dix-sept personnes ont comparu devant la cour
d’appel de Bruxelles. Au total il a été saisi 4.000 photos pédophiles ainsi qu’une liste de 800 clients. Les
inculpés étaient les suivants :20
 Philippe Carpentier, ancien traducteur juré au Parquet de Bruxelles, a fondé le C.R.I.E.S en 1982,
condamné à 10 ans, il est mort en prison, le seul qui a su nous faire cette grâce. Il a été l’amant de
Joseph Doucé.
 Michel Félu, condamné à 10 ans, il est considéré comme « la cheville ouvrière » du trafic d’enfants
d’après l’acte d’accusation. Il avait été précédemment interné pour des faits de pédophilie sans être
jugé.
 Claude Drieghe, condamné à 10 ans pour attentats à la pudeur, il produisait les films avec des
mineurs. Il n’a pas effectué pas sa condamnation puisqu’il s’est réfugié en Thaïlande dès 1987. Il a
ainsi pu continuer ses activités favorites à Pattaya, le paradis de la pédophilie, notamment en gérant
des lieux de débauche fréquentés par des mineurs. C’est une lettre anonyme adressé en 2001 à
l’ambassade belge de Bangkok, dénonçant l’un de ses complices, Michel Rosoor, qui entraîna la
chute de Claude Drieghe.
Au mois de janvier 2012, à l’âge de 65 ans, il est condamné à 5 ans de prison par la cour d’appel de
Bruxelles pour l’exploitation des cabarets prostitutionnels en Thaïlande mais sans arrestation
immédiate. Pas cher payé pour un pédophile multirécidiviste qui a voué sa vie entière à démolir
celles de jeunes enfants à la fois pour son plaisir ou pour le business. Mais ce n’est pas tout puisque
l’avocat de Claude Drieghe a sorti de sa manche un vice de procédure permettant à son client
d’échapper encore à la prison. Au mois de mai 2012 la cour de cassation a ainsi annulé sa
condamnation. Maître Laurent Kennes réussissant à faire libérer ce pervers impuni de 66 ans.21
 Jean-Claude Weber, condamné à 9 ans pour attentats à la pudeur avec violences ou menaces sur
mineurs de moins de 16 ans et de plus de 16 ans, alors qu’il purgeait déjà une peine de 6 ans de
prison à Montpellier pour des faits similaires au moment de cette décision de justice. Il a déclaré
qu’il envoyait régulièrement des K7 pédopornographiques en Belgique, à Michel Rosoor, ami de
Claude Drieghe. Les cassettes étaient planquées dans des envois de poissons exotiques destinées à
une entreprise de Rosoor située à Bruxelles.22

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Michel Decré, condamné à 7 ans, juriste et traducteur qui a travaillé au ministère de la justice, connu
comme organisateur de « soirées spéciales ». Il a collaboré avec Maurice Balland à la traduction
française d’une nouvelle pédophile, « Costa Brava » écrite par Frits Bernard, soulignant la
proximité entre le CCL et le CRIES.23
Christian Jacque, récidiviste, condamné à 8 ans, il était le bras droit de Philippe Carpentier.
Josef Verbeeck, acquitté malgré une condamnation en sursis lors de la première instance.
Pierre Delporte, récidiviste, condamné à 6 ans.
Michel Mesureur, docteur psychiatre, condamné à 4 ans puis réhabilité dans sa profession. Il
replongeait en 1997 pour détention d’images pédophiles, écopant d’une condamnation à un an de
prison avec sursis probatoire. En juin 2008, il était condamné à 1 an de prison ferme pour les mêmes
faits.

D’autres noms apparaissent au dossier comme ceux de Jacques Delbouille, fossoyeur, condamné pour
des faits de rébellion et détention d’arme non déclarée. Il a passé cinq jours de préventive dans le cadre
de l’affaire du C.R.I.E.S. C’est un proche de Bernard Weinstein, le complice assassiné par Marc
Dutroux, qu’il aidait pour ses démarches administratives. Les 14 et 19 septembre 2001, deux
perquisitions sont effectuées aux domiciles de Jacques Delbouille et Michel Decré, les forces de police
saisirent 15m3 de matériels divers, photos, cd-roms, cassettes-vidéo dont une quantité substantielle de
fichiers pédophiles.24 Olivier Ralet, un photographe, et Marc Vanden Bossche, chef scout, casier vierge
entraînant une suspension du prononcé de la condamnation.25 Cinq plus tard, il demande sa réhabilitation
qu’il obtient, lui permettant de devenir infirmier dans un institut psychiatrique de Grimbergen. Quel
parcours fantastique pour ce grand adepte du tourisme sexuel : Brésil, Portugal, Pologne et Belgique.
Durant l’année 2011, la justice belge découvrait dans son ordinateur une collection de 10 millions de
fichiers pédopornographiques. Il sera identifié sur ces vidéos en train de commettre ses atrocités. Il sera
condamné à 7 ans de prison par le tribunal correctionnel de Bruxelles en juin 2013, pour le viol d’au
moins dix enfants et de réalisation, possession et diffusion de matériel pédopornographique.26
Toro Bravo/ADO71 (Colombie, France et Tchéquie)
L’affaire Toro Bravo se décline en deux volets, le premier a été évoqué ci-dessus, le cas Glencross en
1990, et le second en 1994, à Cluny en Saône et Loire, après une perquisition au domicile de Daniel
Waillez. Sur place, les forces de police saisirent divers matériels pédopornographiques comme des
vidéos pornographiques intitulées « Petit John » ou « Orlando », celles-ci étaient produites par un
certain Jean-Manuel Vuillaume. Les policiers mettront aussi la main sur plusieurs revues ou magazines
à caractères pédophile publiées par les éditions La Mouette. Rendus au siège parisien des éditions La
Mouette, les enquêteurs rencontrèrent le patron Michel Caignet, aussitôt interpellé.28 Daniel Waillez
possédait également le fameux guide gay Spartacus.29
L’investigation menant au démantèlement du réseau « Toro Bravo » a été suivie par l’opération ADO71
en Saône et Loire. Plus d’une soixantaine de prévenus ont été arrêté au mois de juin 1997 et cités à
comparaître pour « recels de corruption de mineurs, diffusion, fixation, enregistrement et transmission
de l’image à caractère pornographique de mineurs de plus ou moins de 15 ans ». Cinq personnes
interpellées se sont également suicidées comme Gilbert Pic, un enseignant bordelais qui n’aurait pas
supporté l’amalgame entre lui et les principaux accusés.30 Le réseau Toro Bravo tournait autour de la
collaboration entre Jean-Manuel Vuillaume, Michel Caignet et Bernard Alapetite, entre la Colombie, la
France et la République Tchèque.
Bernard Alapetite alias Philippe Desnous a été présenté comme l’organisateur du réseau ADO71, il a
écopé de trois ans de prison ferme. Il avait déjà été condamné à trois reprises pour des faits similaires.
Il était à l’origine du trafic de cassettes pédopornographiques au sein du réseau ADO71 à travers sa
société « Platypus » gérée par un ami, Patrick Morault.31
Michel Caignet est devenu proche du pasteur Doucé après son éviction du milieu gay en 1987. Le pasteur
lui donna la permission de promouvoir, à travers ses magazines, les ouvrages publiés par sa maison
d’éditions Lumière et Justice. Le rôle de Michel Caignet au sein du réseau Toro Bravo était la publicité
et la diffusion des produits réalisés par Jean-Manuel Vuillaume. Michel Caignet était l’éditeur du
magazine pédophile « Gaie France Magazine » dont la vente a été interdite aux mineurs pour incitation
à la pédophilie en 1992. Michel Caignet baignait dans le milieu pédophile dont il faisait clairement la

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promotion via ses revues « Gaie France », « Gaie France Magazine », « Alexandre », « Sparte »,
« Complice » ou « Le Gay Pavois ». Ce magazine a été créé en 1986 et a disparu en 1994, après de
nombreuses interdictions et des changements de titre.32 Nous retrouvons parmi les collaborateurs du
magazine « Gaie France » un certain Guillaume Faye qui a notamment sévi sur la radio Skyrock en tant
qu’animateur sous le pseudonyme de Skyman.33 Rappelons que les émissions de Skyrock s’adressent à
un public adolescent. Cette radio était gérée par Pierre Bellanger, condamné à une peine de prison avec
sursis par la cour d’appel de Paris en 2010, dans une sordide affaire de corruption de mineures. Enfin,
Michel Caignet était aussi le patron des éditions La Mouette avec lesquelles il publiait ses revues
pédophiles ainsi que des auteurs pédophiles comme Willy Marceau, cité dans l’affaire du Coral et du
C.R.I.E.S.34 Michel Caignet a été condamné à deux ans et demi de prison dans l’affaire Toro Bravo.35
Jean-Manuel Vuillaume a eu pour directeur de thèse Roland Barthes, signataire des deux pétitions propédophiles de l’année 1977.36 Il est finalement devenu un grand cinéaste, réalisateur et producteur de
films pédopornographiques, mais aussi à l’origine de plusieurs revues photos à caractère pédophile
comme Palestra, un seul numéro en 1985, Beach Boy, P’tit Loup entre 1985 et 1990, Photokid né en
1986 avec 6 numéros, Jean’s entre 1984 et 1990 en collaboration avec Bernard Alapetite jusqu’en
1986.37 Dans un numéro du PAN magazine, nous pouvons consulter une publicité pour la revue photo
Jean’s de Jean-Manuel Vuillaume.38 Dans le cadre de l’affaire Toro Bravo il a écopé d’une peine de
trois ans de prison. Jean-Manuel Vuillaume réalisait les films et Michel Caignet se chargeait de les faire
dupliquer par l’intermédiaire d’Olivier Lechat puis de les revendre.

Toro Bravo > ALAPETITE > VUILLAUME > CAIGNET
CAIGNET > Doucé > Internationale Pédophile
En mettant de la perspective avec les autres enquêtes sur la pédophilie, nous avons pu démontrer dans
cet article les relations/interconnexions suivantes :
Centre du Christ Libérateur (CCL) > Pasteur Doucé > Internationale Pédophile (IPCE) > ILGA
CCL > Doucé > Glencross 1 > Caignet/Vuillaume/Alapetite
Glencross 1 > Glencross 2 > Spartacus
CCL > Spartacus
Dugué > Matzneff > Doucé > Brongersma
Doucé > Balland > Caignet > Glencross
Donald Mader39 > Paidika : The Journal of Paedophilia > PAN magazine > Frank Torey > Spartacus >
John Stamford
Donald Mader > Hans Visser > Pasteur Doucé

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C.R.I.E.S > Carpentier > Doucé
C.R.I.E.S > Decré > Balland
C.R.I.E.S > Centre du Christ Libérateur (CCL)
Toro Bravo > ALAPETITE > VUILLAUME > CAIGNET
CAIGNET > Doucé > Internationale Pédophile
Ces évènements sont connectés les uns avec les autres et se déroulent entre les années 1970 et 2000.
Première ébauche, focale sur le pasteur Doucé. Il faut ensuite positionner l’ensemble Spartacus et
remonté au kinseyisme.
Spartacus + l’Internationale Pédophile (IPCE), dont le CCL du pasteur Doucé était partie intégrante,
connectés au curé Nicolas Glencross, tous deux proche de l’Elysée via Hubert Védrine domicilié chez
le curé Glencross. Son neveu Peter Glencross était quant à lui le business manager de l’entreprise
Spartacus. Et Frank Torey alias Francis Shelden, le pédophile américain multi millionnaire et propulsé
patron du PAN magazine par John Stamford, le boss de Spartacus. Ce dernier fut arrêté tardivement en
1993 pour « incitation à la débauche de mineurs et diffusion d’écrits contraire aux bonnes mœurs ». Il
est mort à l’hôpital en décembre 1995, une autre disparition opportune permettant de clore le chapitre
Spartacus.
Rapport Kinsey > révolution sexuelle > kinseyisme
Enclave (premier lobby pédophile) > Frits Bernard
Spartacus> PAN magazine > Apex pédophile (Brongersma, Bernard, Torey, Stamford, Mader)
Frank D.
1Extrait d’un rapport du Comité International pour la Dignité de l’Enfant, page 9, 2012. Cet extrait provient d’un livre intitulé
Le livre de la honte : les réseaux pédophiles, Laurence Beneux et Serge Garde, 2001.
2Le 17, le 18 voire le 24 octobre 1990 selon les sources. L’Humanité : Des bêtes l’avaient dévoré, Jean-Michel Cordier,
25 octobre 1990.
3IPCE newsletter : numéro 2, 1ère année, page 9, été 1990.
4La Croix : Non-lieu dans l’affaire du pasteur Doucé, 25 octobre 2007.
5Le Soir : D’inquiétantes révélations sur les enquêtes de l’inspecteur Dufourg, l’affaire Doucé pèse sur les RG parisiens, René
Haquin, 22 octobre 1990. Le Monde : Après le dépôt d’une plainte par la partie civile. L’enquête sur les écoutes téléphoniques
illégales pourrait relancer l’affaire Doucé, 19 décembre 1990. L’Express : L’affaire Doucé resurgit, Gaetner Gilles, 31 juillet
1997.
6Libération : Affaire Doucé: le préfet et le patron des RG relaxés. L’inspecteur Jean-Marc Dufourg est en revanche condamné,
Brigitte Vital-Durand, 25 février 1998.
7Issu de la même promotion que l’ancienne garde des sceaux Elisabeth Guigou.
8L’Humanité : L’enquête sulfureuse de Bernard Violet sur l’assassinat du pasteur Doucé, Rémi Darne, 18 mai 1994.
9Le Parisien : L’ancien instituteur reconnaît avoue les viols, Alain Lemaître, 17 juin 2001.
10Libération : Guigou soutient le juge N’Guyen, 6 mars 1998. Ce juge a mis en garde à vue Robert de Niro pour l’entendre
dans le cadre d’une affaire de prostitution dite Bourgeois-Brumark. Encore une salle affaire dans laquelle le nom de Dominique
Baudis est cité comme client par une call-girl de luxe prénommée Wafaa (orthographié Vafa sur les écoutes téléphoniques).
11Le Monde : En marge d’une campagne contre M. Jacques Attali, euthanasie et confusion, Josyane Savigneau, 5 juillet 1982.
12Le Monde : Inculpation du responsable de la revue ‘‘Possible’’, 15 novembre 1982. Après développement des pellicules,
des photos à caractère pornographiques ont été retrouvé au domicile de Roger Auffrand, sur lesquelles il est représenté en
compagnie d’un mineur. Mais selon la version officielle il n’y avait aucune photo salace dans le dossier du Coral. Le Monde a
su condamner la pédophilie en renvoyant Gabriel Matzneff tandis que le journal Libération n’a eu de cesse de surenchérir à
travers Serge July. Le journal Libération n’a même pas évoqué l’affaire des Tournelles contrairement au Monde.

FAC-SIMILE

13Alfred Kinsey report on sexual behavior in the human male 1948 & report on sexual behavior in the human female 1953.
Autres références bibliographiques : Pierre Louÿs.
14Hervé est un roman autobiographique de Jules Maubland alias Maurice Balland, 1984.
15Joseph Doucé n’a eu aucune femme à remercier pour ses grands travaux sur la pédophilie dont voici la liste complète : le
jeune homme Antonio, Gérard Bach, l’un des fondateurs du PACS, Gilles BAY, Frits Bernard, Guy Bondar, l’un de ses
amants/compagnons, Edward Brongersma, ancien sénateur hollandais, Philippe Carpentier l’un de ses amants/compagnons,
Alain Duband, Casimir Elsen, Pierre Fontanié, historien, Groupe de Travail œcuménique pédophile flamand, Belgique. JeanMichel Horn, ILGA, Pasteur Alje Klamerle (décédé en 1985), Andreas Korte, objecteur de conscience (RFA), service civil au
CCL, Pierre Lenoël, juriste, Thomas Lienau-Becker (RFA), boursier du Conseil Œcuménique des Églises, au CCL, Hugo
Marsan, écrivain, NAMBLA, Piergiovanni Palminota, Érick Pontalley, éducateur, PSVG, La Haye, Patrick Rogers (traductions
de l’anglais), Philippe Roget, Pasteur Hans Stolp, Œkumenisch, Radiopastoraat, Hilversum, Pays-Bas, Éditions scientifiques
VAN LOGHUM SLATERUS BV, Deventer, Pays-Bas, Ludovic Vasseur, Maître Anneke S.C. Visser, Dr Jacques Waynberg,
Pasteur Thijs Weerstra.
16Antonio a eu sa première relation sexuelle avec un adulte qui exerçait au sein de son collège alors qu’il était âgé de 14 ans.
Il se connaissait depuis ses 11 ans. Extrait de l’interview d’Antonio : « On n’a pas dit du jour au lendemain : « Bon, c’est
terminé. » Il est vrai que, de toute façon, pour un pédophile, une telle relation résulte d’une attirance vers un mineur, un enfant.
À partir d’un certain temps, j’ai atteint ce que je pourrais appeler l’âge limite et, peu à peu, Philippe qui n’avait plus
exactement le même intérêt pour moi s’est tourné vers d’autres enfants sans que je m’aperçoive exactement de ce qui se passait.
À ce moment-là, ma réaction a d’abord été comme un regret de ce que je ne comprenais pas ce qui arrivait. J’avais l’impression
d’être à côté, de ne plus participer à quelque chose, que plus rien ne passait entre nous. J’ai essayé de comprendre et, petit à
petit, ce regret s’est transformé en désir de voir l’autre, Philippe, heureux malgré tout. Durant un certain temps, il avait été
heureux en ma compagnie. Je me suis aperçu que cet attachement déclinait, n’était plus aussi intense. Ce n’était plus pareil,
mais je n’ai pas cherché à m’accrocher pour persévérer de la même façon, j’ai essayé d’avoir une autre relation avec Philippe.
Je me suis efforcé de continuer sur une autre longueur d’onde, si je puis dire, et j’ai cherché à… »
17PAN magazine, numéro 1, 5.
18IPCE Newsletter, numéro 2/2 automne 1990 + numéro 1/3 été 1991 + numéro 2/4 été 1992 + numéro 1/7 1995 + numéro
1/8 1996.
Sermon ‘‘One in Christ Jesus’’ à l’église Saint-Paul de Rotterdam, Donald Mader, 11 juin 1995.
19Éditeur Mark di Stefano, publiée entre les étés 2000 et 2002.
20Le Soir : L’ex-directeur de l’Unicef acquitté mais le maximum est infligé à ceux du CRIES, René Haquin, 28 octobre 1988.
21Le Soir : Pédophiles jugés à Bruxelles : L’abuseur a récidivé en Thaïlande, Jean-Pierre Borloo, 7 octobre 2009.
22Le Soir : Un appendice au procès du CRIES, Guido Vandamme, 28 mai 1991.
23Costa Brava (en français) de Frits Bernard, traduit par Maurice Balland et Michel Erced, aux éditions Lumière et Justice,
1988.
Michel Erced est l’anagramme de Decré.
24Le Soir : Plus de 15 m3 de documents saisis, les archives des pédophiles, Sabine Dorval et Jean-Philippe Preumont, 2 octobre
2001.
25Équivalent à un sursis.
26RTL Info Belgique : Marc Vanden Bossche "fier d’avoir la plus grande collection de matériel pédopornographique jamais
réunie", 28 mai 2013.
27IPCE est à considérer comme une Internationale Pédophile autrement dit le réseau.
28Libération : La justice visionne le réseau, Brigitte Vital-Durand, 16 juin 1997.
29Libération : Cadre SUP ‘‘sérieux’’, adepte de ‘‘voyeurisme esthétique’’, Brigitte Vital-Durand, 17 juin 1997.
30Le Monde : Le suicide d’une quatrième personne interpellée lors d’une opération anti pédophiles avive la controverse,
Jacques Follorou avec Pierre Cherruau, 24 juin 1997. Un inspecteur des Postes grenoblois, un handicapé physique de la région
de Givors (Rhône) et un cadre corrézien se sont déjà donné la mort. Deux d’entre eux avaient été relâchés sans être mis en
examen. Ajoutons le cinquième, un instituteur originaire de Royan en Charente Maritime.

FAC-SIMILE

31Libération : Pédophiles : des violeurs parmi les voyeurs. Un suspect, chez qui la police avait trouvé des cassettes, s’est
pendu, Franck Johannes, 20 juin 1997. Le Soir : Le démantèlement en France d’un réseau d’amateurs de cassettes pédophiles,
Caroline Gourdin, 11 mai 2000.
32Libération : Procès du réseau de réalisateurs et d’amateurs de vidéos pédophiles. Depuis 10 ans, il jongle avec la justice,
Brigitte Vital-Durand, 18 juin 1997.
33Claude Courouve, Guillaume Faye, Philippe Randa alias Philippe-André Duquesne et Pierre Gripari.
34Bibliothèque Nationale de France.
35Libération : Prison ferme contre les organisateurs du réseau pornographique Toro Bravo, 11 septembre 1997. D’autres
noms cités dans les médias : Marc-Marcel Agnès, Théodore Tangoulis, Patrice Noyelle, Alain Zinniger et Michel Meigniez de
Caqueray.
36L’Enfant Interdit : Comment la pédophilie est devenue scandaleuse, Pierre Verdrager, 2013.
37Libération : Pédophiles : des violeurs parmi les voyeurs. Un suspect, chez qui la police avait trouvé des cassettes, s’est
pendu, Franck Johannes, 20 juin 1997.
38 PAN magazine numéro 21, page 24, décembre 1985. La revue Jean’s a publié 4 numéros en 1985.
39Men and Boys: An anthology, aux éditions Colfsfoot Press par Edward Slocum, introduction de Donald Mader, 1978. Il
s’agit d’une réédition de 1924 du même auteur mais avec la contribution de Donald Mader et de Timothy D’Arch Smith. Ce
dernier est l’auteur de The Books of the Beast: Essays on Aleister Crowley, Montague Summers, Francis Barrett and Others.
Dans le numéro 5 du PAN magazine (1980), Donald Mader offre sa critique sur un ouvrage intitulé The Death of Narcissus
écrit par le docteur Morris Fraser et sur un second intitulé J.M. Barrie and the Lost Boys : The Love Story the Gave Birth to
Peter Pan écrit par Andrew Birkin en 1979. J.M. Barrie est l’auteur du célèbre Peter Pan, inspiré par les cinq enfants qu’il a
adopté après le décès de leurs deux parents, dont le célèbre Peter Llewelyn Davies, mort suicidé sous un train alors que l’un de
ses frères, Michael, est mort noyé avec son compagnon. Un autre frère, Nicholas, a été consultant pour l’auteur Andrew Birkin.
Il existe un autre livre captivant sur J.M. Barrie et sa relation avec la famille du Maurier, J.M. Barrie, the du Mauriers and the
Dark Side of Neverland par Piers Dudgeon. Finalement, J.M. Barrie était-il un génie diabolique ou un incroyable ingénu ?
Quoiqu’il en soit, il est le créateur du syndrome de Peter Pan, un concept et un fantasme qui ravit tous les pédophiles.
[NB. – Quelques corrections typographiques ont été opérées].

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