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Le tribunal correctionnel de Paris a finalement relaxé
Pierre Siramy, ancien sous-directeur à la DGSE, poursuivi
pour avoir révélé l'identité d'agents du service, dans un
livre publié en 2010 (25 ans dans les services secrets,
Flammarion). De son vrai nom Maurice Dufresse, cet ancien
responsable du Service technique d'appui (STA) livrait dans
cet ouvrage bon nombre d'informations sur des affaires
traitées par la « Piscine » mais aussi l'identité de certains
protagonistes, dont des collègues. Le ministre de la défense
de l'époque, Hervé Morin, avait aussitôt déposé une plainte
pour violation du secret de la défense nationale, du secret
professionnel et divulgation d'identité de personnes
protégées. M. Siramy avait également, après la sortie d'Iran
de Clotilde Reiss où celle-ci avait été retenue dix mois
entre 2009 et 2010, expliqué sur une chaine de télévision,
que l'étudiante avait travaillé « au profit de la France ». Ce
que la Direction générale de la sécurité extérieure a
ensuite démenti. Selon le jugement, « il ne saurait être
considéré que l'ouvrage litigieux (...) a révélé l'identité
du chef de service de l'inspection générale de la DGSE
(...), ni celle de l'adjoint de mission du directeur de la
direction du renseignement au sein de ce même service (...),
puisque ces informations avaient précédemment été rendues
publiques ». Le journaliste Laurent Léger, co-auteur de
l'ouvrage, ainsi que les éditions Flammarion, ont également
été relaxés.
