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DE très nombreux messages de condoléances parviennent à la rédaction de « l'Humanité » à la suite du décès de Claude Kroës. Nous ne pouvons les reproduire tous, mais chacun témoigne de la grande émotion ressentie par de nombreux journalistes et amis.
Yves Mourousi écrit: « Nous étions partis ensemble dans nos vies professionnelles. Malgré les pavés de 68 qui nous séparaient, nous nous amusions de tout, et surtout de nous-mêmes. Rare privilège que celui qui permet de partager le respect professionnel, le développement des dialogues et une complicité souriante. Privilège stoppé net, cassé par la maladie et les yeux qui se ferment. Encore une fois trop tôt. Après ce départ - comme pour les autres, toujours prématuré, injuste, inutile -, reste toujours posée la lancinante question: fait-on assez pour arrêter la mort? ».
Parmi les autres messages, citons ceux de Michel Diard au nom du Syndicat national des journalistes (SNJ-CGT), des rédactions du « Patriote-Côte d'Azur », de « 93-Hebdo », de Jean-François Tealdi du bureau de France 3 Côte d'Azur, du quotidien marocain « Anoual », Jacques Dimet (« Révolution »), de Robert Lechêne, ancien rédacteur en chef de « Nous les garçons et les filles », de Samuel Lachize, Marie-Rose Pineau, ancienne administratrice de « l'Humanité », Richard Béninger, administrateur de « l'Humanité », Jean George, Laurent Ballouhey, Nicola Cianfarani, Monique Gadi, Serge Leyrac...
Un livre de condoléances est ouvert dans le hall de « l'Humanité ». Un hommage sera rendu à Claude Kroës, vendredi 28 janvier à 14 heures au siège de notre journal. L'incinération aura lieu le même jour dans la plus stricte intimité. Cet avis tient lieu de faire-part.
