Tres
Jacques Hogard : « à la demande à l’époque de leurs
responsables [du génocide], j’ai restitué un certain nombre
d’armes individuelles [...], avec des munitions, pour leur
permettre d’assurer leur auto-défense [...] dans l’hypothèse
où l’armée de Kagame les poursuivrait au Zaïre »
Citation
- Bisesero est entre les mains de la justice : 9'56
- [10'29] Je rappelle que j'ai eu la visite, dans mon secteur, du président de
l'assemblée nationale, Théodore Sikubwabo, et du ministre des affaires
étrangères de l'époque, qui ont fait un passage très bref dans ma zone, et qui
en sont partis, à ma demande, parce que je n'avais aucune [10'47] consigne
particulière et je ne savais d'ailleurs aucunement quelle pouvait être leur
responsabilité supposée ou pas, mais que je comprenais bien que leur présence
[10'54] dans la Zone Humanitaire Sûre garantie par la France était
politiquement incompatible. [10'59] Et donc c'est vrai, ces gens, on les a
poussés dehors, sans leur demander de comptes particuliers, on n'avait aucun
mandat pour ça.
- [13'] J'ai nourri les familles des FAR au Zaïre, et donné quelques armes
pour se défendre
- 2e génocide dont personne ne parle : 13'50