Commentaire
This information turned out to be false: on February 21, 1993, Le Monde, a reputedly serious newspaper, published the account of a massacre of several hundred civilians by the RPF, which in reality had never took place (cf. No Witness Shall Survive, p. 146). On March 3, 1993, the Minister of Information, Pascal Ndengejeho, asked Ferdinand Nahimana, director of ORINFOR, to stop broadcasting provocative remarks and to provide him with proof of the massacres of 500 civilians at the displaced persons camp in Rebero (M. Mas, p. 254).
Citation
Selon des sources proches de l'armée rwandaise, les rebelles du Front
patriotique rwandais (FPR) auraient attaqué, mercredi 17 février, un
camp de réfugiés, situé à Rebero (Nord-Est), où ils auraient massacré
cinq cents personnes. Ces accusations n'ont pas pu être confirmées par
des sources indépendantes, et notamment par le Comité international de
la Croix-Rouge (CICR, Genève), qui s'occupe pourtant, prioritairement,
des personnes déplacées.
A Paris, le porte-parole adjoint du ministère français des affaires
étrangères, M. Maurice Gourdault-Montagne, n'en a pas moins déclaré,
jeudi, que, selon des « indications » dont il n'a pas précisé l'origine,
« des massacres sont perpétrés dans les zones actuellement contrôlées
par le FPR ». Jeudi, les maquisards ont poursuivi leurs offensives dans
les régions de Kirambo, Ruhengeri et Byumba (Nord). Le commandant du
groupe d'observateurs militaires neutres (GOMN), le général nigérian
Ekundayo Opayele, a indiqué qu'il « ne pouvait ni infirmer ni confirmer » la présence d'éléments de l'armée ougandaise dans les combats thèse
défendue, de concert, par l'armée rwandaise et les services de
renseignement militaire français. (AFP.)