Une demi-douzaine de ministres et de responsables du gouvernement hutu sont entrés hier dans la zone de sécurité mais ils en sont partis aussitôt, direction Bukavu, a déclaré ce responsable à Reuter.
Nous les avons vus venir, nous avons signalé leur présence à la force de maintien de la paix de la Minuar. C'est tout ce que nous pouvons faire. C'est au droit international de décider ce qu'il faut faire d'eux, c'est la Minuar qui est autorisée à arrêter ces gens, a-t-il ajouté.
Pour autant que nous le sachions, il n'y a pas de membres de l'ancien gouvernement dans notre zone à l'heure actuelle, a-t-il ajouté, en rappelant que toutes les personnes pénétrant dans la zone avec des armes étaient désarmées par la France.
maturité politique.
Ce matin, le nouveau gouvernement s'est montré très responsable. Tout ce qu'il a demandé, c'est que la France reconnaisse sa souveraineté sur la zone de sécurité même s'il n'y pénètre pas avec des armes. Cela ne nous pose aucun problème, a-t-il dit.
Je ne pense pas que le FPR entrera dans la zone. Je n'aurais pas dit ça voilà 48 heures mais ce gouvernement fait preuve de maturité politique, a-t-il ajouté.
Un gouvernement de transition est en cours de constitution. Nous allons lui dépêcher une mission pour organiser la relève de l'opération Turquoise, a-t-il dit au micro d'Europe 1.
de rassurer et de sécuriser les populations.
la première manifestation de responsabilitéque la France attendait de la part du FPR était le respect du cessez-le-feu et de s'abstenir de bombarder les populations civiles. /FT
fgtquery v.1.9, 9 février 2024