Citation
MADAME HABYARIMANA M’A APPELE PAR TELEPHONE HIER SOIR A 21H00,
SUIVIE UNE HEURE PLUS TARD PAR SON MARI. TOUS DEUX ETAIENT
PROFONDEMENT BOULEVERSES PAR LES INFORMATIONS OU'ILS
AVAIENT RECUES SUR LES MASSACRES ET LES PILLAGES AUXOUELS
PROCEDERAIENT LES INKOTANYI DANS LE NORD DU PAYS. NOTAMMENT
A KIDAHO, RUHENGERI ET KINIGI. DANS CERTAINS ENDROITS, LE F.P.R.
AURAIT RASSEMBLE LA POPULATION DES VILLAGES ET PROCEDE À DES
MEURTRES COLLECTIFS A LA GRENADE. ILS AURAIENT PAR AILLEURS
BOMBARDE HIER LE CAMP DE DEPLACES DE REBERO. TUANT ‘’LA MOITIE
DES RÉFUGIES''.
LE PRESIDENT ET SON EPOUSE IMPLIOUENT
EVIDEMMENT PLUS OUE JAMAIS L'OUGANDA. ‘’ON NE PEUT PAS
CONTINUER A LAISSER TUER LES GENS’’ M'A DIT LE PRESIDENT. IL M’A
DEMANDE DE PRENDRE CONTACT AVEC LES AUTORITES FRANCAISES
POUR OU’ELLES ENVOYENT UN BATAILLON POUR TENIR L'AXE
RUHENGERI/KIGALI ET PERMETTRE DE CE FAIT A L'ARMEE RWANDAISE
DE REPOUSSER L’AGRESSION. ‘’QUE DIRA-T-ON DE LA FRANCE
LORSQU'ON SAURA OU’ELLE A LAISSE MASSACRER LES GENS DANS DES
CAMPS DE DEPLACES ?‘’ ''JE SUIS PRET À ACCORDER N’IMPORTE
OU’ELLE CONCESSION MAIS OU’ON SAUVE CES GENS DU MASSACRE’’ A-
T-IL AJOUTE.
