Citation
Aujourd’hui, Les midis de Culture donnent le coup d’envoi de la rentrée littéraire. Parmi les auteurs et autrices qui sortent un roman en cette période, en voici un qui ne vous sera pas inconnu : Michel Bussi, le deuxième plus gros vendeur de romans en France, que nous avons l’habitude de lire au printemps, mais qui publie pour la toute première fois de sa carrière en août. L’auteur de Nymphéas noirs, Au Soleil redouté, Trois vies par semaines ou Mon cœur a déménagé, adoré de son public pour ses intrigues à la fois noires et humanistes, marquées par un redoutable art du twist, fait paraître Les Ombres du monde, aux Presses de la Cité. Géographe de formation, ancien chercheur au CNRS, Michel Bussi a mis dans son nouveau roman sa grande sensibilité et sa passion pour la géopolitique au service d’une intrigue qui plonge dans le génocide rwandais et mêle drames intimes et tragédie collective, à travers l’histoire d’une famille.
Michel Bussi nous explique en quoi son livre est plus qu’un simple roman : "Cette fresque sur le génocide des Tutsis en Rwanda, est, je l’espère, à la fois un roman dans lequel tout le monde peut trouver cette fibre romanesque qui fait qu'on a envie de tourner les pages et d'apprendre, de trembler pour ses héros, mais aussi une page d'histoire extrêmement forte, un roman qui est documenté par l'histoire, par les faits réels. Puis, il y a cette implication de la France qui fait que c'est aussi un roman à thèse qui, je pense, pour l'une des premières fois, met en cause, en tout cas dans une fiction, l'action de la France à travers le génocide des Tutsi au Rwanda."
Eléments sonores
Lecture d’un extrait de Les Ombres du monde de Michel Bussi (Les Presses de la Cité) par Lisa Dejode
Extrait du journal de 20h de France 2 de Paul Amar, 07/04/94
Berceuse rwandaise, Pfayipfayi