Author-card of document number 3474

Num
3474
Date
Jeudi 2 juin 1994
Ymd
Hms
20:00:00
File
Size
5789861
Pages
0
Uptitle
Journal de 20 heures [1:39]
Title
Sœur Edith Budynek : « On nous a dit qu'ils allaient venir chercher les enfants des Tutsi, qu'ils allaient tuer les petits »
Subtitle
80 enfants de l'orphelinat de Masaka, Hutu et Tutsi confondus, vivent aujourd'hui au château de Rondon dans le Loiret, loin des massacres du Rwanda.
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Abstract
- 80 children from the orphanage of Masaka, Hutu and Tutsi combined, now live in the castle of Rondon in Loiret, far from the massacres in Rwanda.

- At the beginning of the events, Sister Edith warns the general council of Loiret. The civil war has just started and the danger is great for the children. The department, which has cooperated for a long time with the orphanage, then warns the French forces stationed in the country. Repatriation is immediate.

- Sister Edith Budynek: "We were told that they [were going] to come and get the children of the Tutsi, that they were going to kill the little ones".
Source
TF1
Public records
INA
Type
Journal télévisé
Language
FR
Citation
Ils sont arrivés au printemps d'un autre continent. Hutu et Tutsi confondus, Blandine, Sibomana ou Akayatsu [Akayesu] vivent aujourd'hui au château de Rondon dans le Loiret, loin des massacres du Rwanda. Un miracle pour ces 80 enfants de l'orphelinat de Mosaka [Masaka], situé à 80 kilomètres au nord-est de Kigali [on voit des enfants jouer dans le parc du château].

Au début des évènements, Sœur Edith prévient le conseil général du Loiret. La guerre civile vient de commencer et le danger est grand pour les enfants. Le département, qui coopère depuis longtemps avec l'orphelinat, prévient alors les forces françaises stationnées dans le pays. Le rapatriement est immédiat, mais il était temps [on voit Sœur Edith déambuler dans le château].

[Sœur Edith Budynek : "Nous étions dans…, dans le danger, c'est-à-dire on nous a déjà… dit qu'on venait chercher ces…, dimanche soir [10 avril], qu'ils vont venir chercher les enfants des Tutsi, qui…, qu'ils allaient tuer les petits".]

À la hâte, le conseil général aménage le château pour y installer les enfants et le personnel de l'orphelinat. La solidarité fait des merveilles parmi les habitants du Loiret pour habiller les enfants ou aider à l'encadrement. Petit à petit chacun retrouve un rythme de vie normal. On a même ouvert une école et les plus grands ont commencé l'apprentissage du français [on voit plusieurs pièces du château où sont rassemblés les enfants et adolescents en fonction de leur âge].

[Une Rwandaise, adolescente : "Voici venir le mois d'avril".

Un enfant rwandais poursuit : "Ne te découvre pas d’un fil. Écoute chanter le coucou !".

Une employée de l'orphelinat : "On perd pas les habitudes. On le…, on vit comme on était à…, au Rwanda, à l'orphelinat. Il faut y aller doucement pour que la paix revienne mais… le plus tôt possible que la paix revienne dans notre pays".]

La paix dans quelque temps et un retour au Rwanda pour tout l'orphelinat [on voit Sœur Edith tenant un bébé dans ses bras].
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