Fiche du document numéro 32797

Num
32797
Date
Mercredi 29 octobre 2003
Amj
Auteur
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Taille
0
Pages
0
Urlorg
Titre
Le Téléjournal - Entrevue avec Roméo Dallaire sur son roman autobiographique « J'ai serré la main du diable : La faillite de l'humanité au Rwanda »
Sous titre
En introduction, l'animateur Gilles Gougeon rappelle le génocide au Rwanda.
Mot-clé
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Source
Type
Émission télévisée (vidéo)
Langue
FR
Citation
Il y a 25 ans, une guerre civile éclatait au Rwanda. Malgré la présence des Casques bleus de l'ONU, la communauté internationale échoue à empêcher ces 100 jours de carnage. Retrouvez dans nos archives le témoignage de celui qui dirigeait la mission de paix onusienne : le général canadien Roméo Dallaire.

[…]

[En septembre 2003,] Roméo Dallaire exorcise son cauchemar en publiant le roman autobiographique J'ai serré la main du diable. La faillite de l'humanité au Rwanda.

Au Téléjournal du 29 octobre 2003, l’animateur Gilles Gougeon revient, près de dix ans après les événements, sur le génocide.

La journaliste Josée Dupuis s’entretient par la suite avec Roméo Dallaire sur ce volumineux témoignage à la fois émouvant et terrifiant.

« Écrire le livre était une deuxième descente aux enfers », exprime Roméo Dallaire.

L’exercice lui aura cependant permis de se départir d’un fardeau. Celui d’avoir l’histoire uniquement dans sa tête et de craindre d’en perdre les détails pour mieux en témoigner.

Dans son livre, Roméo Dallaire règle aussi certains comptes. Il reproche ouvertement aux pays occidentaux leur indifférence.

Le Rwanda n'avait aucune valeur stratégique que ce soit pour son emplacement ou ses ressources, exprime-t-il. Il y avait seulement des humains. Et la communauté internationale n’était pas intéressée à y intervenir.

Sur les Nations unies, Roméo Dallaire déclare : « L'ONU n'est que l'expression des autres puissances. Si les puissances au Conseil de sécurité ne voulaient absolument rien faire, qu’est-ce que les Nations unies et le Secrétariat pouvaient faire ? ».

A-t-il pour sa part été assez convaincant ?

Bien que la fin officielle de son commandement de la MINUAR remonte à près de dix ans, le sentiment d’échec de Roméo Dallaire ne l’a pas quitté.

Sa responsabilité de commandement se termine le 9 janvier 2004, alors qu’il entame à Arusha son témoignage devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda.
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fgtquery v.1.9, 9 février 2024