Citation
La peur ne me quittera jamais. Quand les gens se battent, je crois que c’est le massacre qui recommence. Quand deux hommes se disputent, je crois que c’est la guerre qui reprend. Nata
Ce deuxième volet évoque les traumatismes psychologiques vécus par les rescapés du génocide. Il questionne aussi l'état et le ressenti des assassins.
Dans notre culture, normalement, on doit être discret, on ne doit pas élever le ton. Les personnes sont tellement dépassées par ce qui leur est arrivé qu’il n’obéissent plus à cette consigne culturelle d’être discret. Damien Rwegera
Après s'être longtemps tus, les rwandais, contraints de vivre côte à côte, tentaient déjà à l'époque de se réunir et de briser le silence. Ils évoquent dans ce volet les moyens mis en place pour leur prise en charge.
J’ai fui la guerre puis la guerre s’est transformée en génocide. Mon mari était Tutsi et moi je suis Hutu. Je ne peux pas dire que ce sont eux qui ont tué mes enfants, c’est moi qui les ai tué. Ancila
Avec
Damien Rwegera, anthropologue
Elie Mpayimana, journaliste
Immaculée Ingabiré, journaliste
Abatesi, Enata, Espérance, veuves et rescapées tutsi
Albert, Ancila, Hutu, détenus de la prison de Kigali
Janvier, Claude, orphelins du centre de rééducation de Ntarama
Une série documentaire de Madeleine Mukamabano, réalisé par Medhi El Hadj et Rafik Zénine.
Liens
Sentiments de rescapés, par Speciosa Mukayiranga. Témoignage publié dans L'Histoire trouée, négation et témoignage, textes réunis par Catherine Coquio, éd. L'Atalante, 2004. A lire sur le site de l’Association internationale de recherche sur les crimes contre l'humanité et les génocides (AIRCRIGE).
Témoignages de survivants du génocide, en ligne sur le site du programme de prévention du génocide mis en place par l’ONU.
Article à propos du Fonds d’assistance aux rescapés du génocide (FARG), créé par le gouvernement rwandais et toujours en activité. A lire sur le site Justiceinfo.net.
Crimes de masse et responsabilité individuelle : Les juridictions gacaca au Rwanda. Communication de Benoît Guillou, Amnesty International, lors du 34ème congrès français de criminologie en 2005.
L’assassin de ma mère, un documentaire de Martin Buchholz, en ligne sur YouTube.
