Sous titre
Jeanne Allaire, rescapée du génocide des Tutsi au Rwanda, survenu il y a 25 ans, est l'invitée d'Alexandra Bensaid à 7h50.
Citation
« J'ai appris à apprivoiser cette musique qui était à la radio nationale toute la journée à l'époque du génocide » explique Jeanne Allaire, 16 ans et demi à l'époque du génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda.
« Je n'étais pas censée être en vie »
« je sais comment vivre avec mes séquelles », poursuit Jeanne Allaire, qui explique « La chance que j'ai : je n'ai perdu que mon père et ma soeur »:
Sur ce qui fut un « génocide de proximité » : « Si quelqu'un arrive à me l'expliquer, je suis preneuse. »
« Quand j'interviens dans les écoles » explique Jeanne Allaire, « je ne parle pas forcément du génocide, parce que les enfants ne peuvent pas imaginer ça. Par contre je leur dis : 'faites attention quand on parle des Roms comme si ce n'était pas des êtres humains' (...) »
Il faut accepter la différence. Quand on pense que c'est le problème, ça peut mener loin, jusqu'au génocide
Sur le rôle de la France : « [Les commémorations] ça mérite la présence de tous les grands du monde. J'aurais souhaité que tous les présidents du monde soient à Kigali, c'est le minimum. Que le président Français ait décidé de ne pas y aller ça lui appartient. Par contre, en France, on commémore et on espère bien qu'il sera présent ».
Légende du visuel principal: Jeanne Allaire lors de la 24ème Commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi, une cérémonie organisée par l'Ambassade du Rwanda en France (Paris, 10 Avril 2018) © Aucun(e)
Les invités
Jeanne Allaire Rescapée du génocide des Tutsis au Rwanda
L'équipe
Alexandra Bensaid Journaliste