Sous titre
Dans un article du bulletin n°18, Michel Cuingnet, ancien chef de mission de coopération culturelle et technique au Rwanda de 1990 à 1993 avait expliqué quelques raisons majeures qui, de son point de vue, avaient conduit au drame du Rwanda et à la mise en cause de la France. Il analysait notamment la désastreuse situation économique et sociale, le rôle négatif des grandes institutions financières internationales et, s’agissant de notre pays, le comportement sur place de quelques militaires
français ayant soutenu abusivement les hutus. L’opération turquoise n’était pas en cause.
Comme on pouvait s’y attendre, cet article a soulevé une vive réaction des responsables militaires de l’époque directement impliqués dans cette crise. Le général Michel Fruchard, ancien Inspecteur des Troupes de Marine, nous livre ci-dessous un contre témoignage qui prouve que les divergences d’opinions sur cette douloureuse affaire sont loin d’être apaisées. Même vif, ce débat a le mérite, du point de vue d’AROM, de nous amener à réfléchir sur ce type d’engagement toujours d’actualité
ou qui peut le devenir.