Date
Jeudi 4 octobre 1990
Sur titre
Journal de 20 heures [1:36]
Titre
La France et la Belgique envoient des troupes au Rwanda où le gouvernement légal à fort à faire pour repousser les rebelles venus d'Ouganda
Sous titre
Les rebelles se trouveraient à 70 kilomètres de la capitale mais auraient perdu 200 hommes dans une offensive repoussée aujourd'hui même.
Résumé
- France and Belgium have decided to send men and arms to Rwanda where the legal government has a lot to do to repel the attacks of the rebels from Uganda.
- First parties, the Belgian paratroopers. They are ready with 300 and left Brussels this afternoon with a mission: to protect their 1,700 fellow citizens who live in Rwanda. They will be joined by a company from the second foreign parachute regiment, the legion, currently based in the Central African Republic. Soldiers who are, according to the Quai d'Orsay, exclusively responsible for the security of the French (about 650 people) and the protection of the embassy.
- For three days, the 5,000-strong Rwandan army has had to face 2,000 rebels from Uganda. Refugees of Tutsi origin who are trying to oust the Hutu who represent 90% of the population. As in Liberia, we are heading towards a civil war, ethnic group against ethnic group. The rebels are believed to be 70 kilometers from the capital but are said to have lost 200 men in a repulsed offensive today.
- Since independence in 1962, the two Hutu and Tutsi ethnic groups have regularly fought each other. However, the coming to power of President Habyarimana in 1973 marked the beginning of a period of peace. Rwanda, one of the poorest and most heavily populated countries on the planet, was since then considered relatively stable.
Citation
[Bruno Masure :] […] pour nos armées, le Rwanda. [Une incrustation "CONFLIT" s'affiche en bas de l'écran] À la demande de ce gouvernement, la France et la Belgique ont décidé d'envoyé des hommes et des armes au Rwanda où le gouvernement légal à fort à faire pour repousser les assauts des rebelles venus d'Ouganda. Bruno Le Dref.
[Bruno Le Dref :] Premiers partis, ces parachutistes belges. Ils sont prêts de 300 et ont quitté Bruxelles cet après-midi avec une mission : protéger leurs 1 700 concitoyens qui vivent au Rwanda [on voit des militaires belges en train de se préparer à partir en mission]. Ils seront rejoints par une compagnie de ces hommes du deuxième régiment étranger de parachutistes, la Légion, actuellement basée en Centrafrique. Des soldats qui sont, selon le Quai d'Orsay, exclusivement chargés de la sécurité des Français -- environ 650 personnes -- et de la protection de l'ambassade [gros plans sur des légionnaires du 2e REP au visage noirci au cirage].
Depuis trois jours, l'armée rwandaise forte de 5 000 hommes doit faire face à 2 000 rebelles venus d'Ouganda [diffusion d'une carte de l'Afrique localisant le Rwanda puis d'une carte du Rwanda localisant Kigali]. Des réfugiés d'origine tutsi, ils tentent d'é…, ils tentent d'évincer cette armée, les Hutu, qui représentent 90 % de la population. Comme au Liberia, on s'achemine vers une guerre civile, ethnie contre ethnie. Les rebelles se trouveraient à 70 kilomètres de la capitale mais auraient perdu 200 hommes dans une offensive repoussée aujourd'hui même [diffusion d'images d'archives montrant des militaires des FAR en train de défiler dans le stade Amahoro].
Depuis l'indépendance en 1962, les deux ethnies hutu et tutsi se sont régulièrement combattues [diffusion d'images d'archives en noir et blanc montrant des villageois en train de fumer la pipe]. L'arrivée au pouvoir du Président Habyarimana en 1973 avait cependant marqué l'entrée dans une période paix [on voit Juvénal Habyarimana entrer dans le Palais de l'Élysée]. Le Rwanda, l'un des pays les plus pauvres et les plus fortement peuplés de la planète, était depuis lors considéré comme relativement stable [diffusion d'images d'archives montrant un paysan puis des enfants au milieu d'un champ].
