Sous titre
L'incroyable vie du « petit Arkadi » tient en six chapitres d'un roman noir. Tous écrits sous le signe de l'argent et du pouvoir. Pour conquérir la mairie de Jérusalem, il déverse des millions de dollars. A la fête de l'indépendance, il rassemble 150 000 personnes dans un parc de Tel-Aviv. Dans un restaurant, il remâche ses rancœurs : « Chirac, ce grand salopard », « Courroye, ce juge manipulateur ». Il rencontre Pierre Falcone, l'autre principal accusé de l'Angolagate. En 1996, dans sa résidence du cap d'Antibes, il rassemble ses amis : Pierre Falcone, Paul-Loup Sulitzer… Se place au service de la DST. Identifié comme « relais de la mafia russe » en France, il est récompensé par Pasqua et Chirac. Pour Paris, le Seigneur de la guerre devient incontournable. Avec Olivier Dassault, le fils de Serge, il monte un business de traduction. Créé en solo des dizaines de sociétés commerciales et financières à travers le monde. Avec Falcone, il pille les arsenaux russes et le Trésor angolais. Jusqu'au coup de maître : un demi-milliard de dollars en cash. Mais la chute est proche. Un banquier : « Il a cru que le Betar, l'équipe de foot de Jérusalem, c'était Israël. Comme il a cru que Pasqua et ses amis étaient la France. Même erreur ».