Sous titre
Aujourd’hui dans Affaires sensibles, retour sur l’un des dossiers les plus épineux de la Vème République, encore non élucidé : l’attentat de Karachi (8 mai 2002). Ce dossier fait encore peser de lourds soupçons sur certains de nos responsables politiques.
Citation
Hommage national au 11 victimes de l'attentat de Karachi © Sipa - 2016
Ouvrir le dossier « Karachi », c’est « tenter de se glisser dans les failles d’un immense mur du silence ». Ou par analogie encore, c’est essayer d’ouvrir un coffre-fort enfoui dans les sous-sols de l’État. Cette affaire, c'est aussi un immense puzzle politique, diplomatique, industriel, militaire et financier... Un puzzle dont les pièces ont été disséminées aux quatre coins du globe, dispersées dans plusieurs dossiers judiciaires, mises à l’abri dans des coffres blindés ou encore sous la tutelle du secret défense, un cadenas dont beaucoup de journalistes et enquêteurs essaient toujours de trouver la combinaison.
Ici, dans les arcanes de la République, la morale et la vertu cèdent la place à l’opacité et au secret.
Ce qu'on a compris, malgré tout, c’est qu’il y a deux affaires dans l’Affaire : chacune avec ses propres questions mais avec le sentiment que toutes les deux sont liées.
Pour en parler, nous avons invité le journaliste de Médiapart, Fabrice Arfi. Il est l’auteur, avec Fabrice Lhomme, du livre Le sens des affaires - Voyage au bout de la corruption (Calmann-Lévy, octobre 2014) et d'un documentaire sur l'histoire de l'attentat de Karachi intitulé L’argent, le sang et la démocratie édité en 2013.
invité(s)
Fabrice Arfi
Journaliste à Mediapart