Sous titre
Le dernier soldat français a quitté la zone créée au moment de la déroute des auteurs du génocide. Si des dizaines de milliers de vies ont été sauvées parmi les réfugiés, les criminels ont pu en toute impunité se rendre au Zaïre où ils prétendent préparer la reconquête du Rwanda. A Paris, le pouvoir - qui porte la lourde responsabilité d'avoir soutenu la dictature - ne pouvait-il mettre ses moyens logistiques à la disposition de la force de l'ONU pour aider à la reconstruction et éviter un nouveau drame de l'exode ? (Pages 2, 3 et l'éditorial d'Arnaud Spire.)